Quand le tulle et le rose s'emparent d'Adeline - Histoires de Sexe

Quand le tulle et le rose s'emparent d'Adeline

... épicée de cet ensemble. D’accord ?
— Vous avez raison, nous sommes du même avis sur tous les points et votre argumentation est similaire à celle que j’aurais développée.
— Alors, j’arrête mon choix sur le rose…, faute d’une concurrence véritablement sérieuse.
— Vous venez de gagner haut la main, l’interrompt Frédéric, tout excité.

Il se demande déjà quelle suite va pouvoir être donnée à de tels événements. S’il doit y avoir une suite, car rien n’est moins sûr.

— Vous convenez donc qu’il est particulièrement affriolant.

Tout en prononçant ces mots, elle glisse un de ses doigts sous le tissu souple et transparent.

— On en devine parfaitement le contour, comme si rien ne s’interpose entre la peau et l’étoffe. Je crois qu’il faut le réserver en prélude aux câlins. Remarquez, avec un tel aspect, il y a certainement de quoi réveiller le désir d’un homme, ou tout simplement, lui seul suffit à le déclencher.
— J’en suis intimement persuadé, poursuit Frédéric, qui sent à nouveau une chaleur intense parcourir son membre.

Il marque une pause, hésitant à formuler la pensée qui le taraude depuis plusieurs minutes. C’est le moment ou jamais de se jeter à l’eau, peut-être n’attend-elle que cela, qu’il dévoile sa pensée après avoir dévoilé son corps.

— Mais, pardonnez-moi de vous interrompre à nouveau. Vous avez probablement un catalogue ou un document publicitaire qui montre l’effet de ce string porté par un mannequin.
— Peut-être mais je n’en suis pas convaincue. ...

... Attendez, je vais vérifier. Comme je vous l’ai expliqué tout à l’heure ma patronne affectionne ce genre de pièce de lingerie, mais de là à conserver les documents publicitaires ! ! !

Elle disparaît quelques instants et Frédéric l’entend ouvrir plusieurs tiroirs, chercher fébrilement dans des tas de brochures, soulever des piles de papiers, fouiller et encore fouiller. Non, rien ne doit correspondre aux souhaits du jeune homme, car elle revient rapidement, une légère moue sur le visage.

— Voyez-vous, je crois qu’il n’y rien de ce genre et puis comme je ne connais pas parfaitement le magasin et ses multiples recoins, cela risque de me prendre trop de temps pour découvrir ce que vous désirez et qui est, je me doute… très précis, à la limite de la quête, comment dire, du… détail anatomique.

C’est exactement cela. Frédéric est gêné, pris en défaut, découvert plus rapidement qu’il ne le pensait, un peu comme un mauvais garnement. En quelques mots, elle vient de mettre au grand jour ce qu’il veut apercevoir en simple voyeur. Voilà à quoi se résume le regard qu’il porte sur le corps féminin. Il se voit rougir et n’ose plus la fixer. Ce qu’elle ne se prive pas de faire à son encontre, ayant parfaitement deviné le désarroi de ce mâle, certes très prévenant, mais tout aussi attiré que les autres par l’intimité d’une femme.

Elle sourit, ravie du tour qu’elle vient de lui jouer, mais en même temps, elle se veut un peu confidente et, comme elle se sait aussi mutine, elle reprend ...