1. Jonas


    Datte: 25/01/2019, Catégories: fh, jeunes, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme odeurs, intermast, Oral pénétratio, hdanus, init, mélo, nostalgie, portrait, Auteur: Amarcord, Source: Revebebe

    ... mobilier, son démarrage si aisé, son usage commode, ne nécessitant aucun mode d’emploi, sans oublier le peu de temps que réclamait sa recharge.
    
    Nous dressâmes aussi un inventaire d’amour avant départ, sous forme de jeu avec questions et réponses, obligatoirement positives, tout regret valant disqualification. Quand elle tira la question « Quelle est la chose la plus folle que tu aies jamais faite pour me prouver ton amour ? », elle sourit. Puis se leva, contourna la table, vint vers moi, me prit la main, et dit :
    
    — Je vais la faire maintenant, viens.
    
    Elle poussa la porte extérieure, il faisait froid.
    
    — Tu ne veux pas ta veste ?
    — Non, pas besoin, criait-elle en courant
    
    Elle dévalait déjà pieds nus les longues volées de l’escalier en bois menant de la dune à la plage. Quand je la rejoignis, elle avait ôté son pull. Elle fit suivre son pantalon, son chemisier, libéra ses seins, se débarrassa de son slip, posa le tas sur le sable, et le couvrit d’un gros galet pour éviter qu’il s’envole.
    
    — Louise, qu’est-ce que tu fais, l’eau est beaucoup trop froide, il y a des courants, c’est dangereux, tu ne vas pas…
    
    Elle se tourna, approcha son corps nu éclairé par la lune, m’adressa un merveilleux sourire.
    
    Sans un mot, elle posa un long baiser sur ma bouche, puis en reculant, elle dit ...
    ... :
    
    — Voilà comment je me donne !
    
    Et elle courut vers les vagues
    
    Elle entra dans l’eau glacée de l’Atlantique avec des cris aigus, mais poursuivit jusqu’à ce que les vagues cassent sur ses épaules. Elle criait, à moitié couverte par le bruit des déferlantes :
    
    — Comme ça. Je t’aime comme ça. Comme la vague !
    
    Je me déshabillai pour aller la rejoindre, inquiet pour elle. Mais elle sortit aussitôt, frigorifiée. Ses lèvres étaient bleues, elle claquait des dents, je rassemblai à toute vitesse de quoi la frictionner et la couvrir.
    
    — Regarde, j’ai la chair de poule me fit-elle remarquer. Tu crois sans doute que c’est parce que j’ai froid ?
    
    Elle me fixait, en protestant de la tête.
    
    — Non,
    
    C’est tellement tu es beau.
    
    Tellement je t’aime.
    
    Tellement j’ai envie de toi.
    
    Le temps se figea sur ce moment parfait comme s’il était un photographe déclenchant l’obturateur.
    
    Puis elle enfila le gros pull directement sur son corps encore mouillé et nous grimpâmes vers le chalet. Je lui fis prendre une longue douche chaude. Je l’embrassai. Elle se pelotonna contre moi sous la couette et s’endormit presque aussitôt, la tête sur mon épaule.
    
    Je la regardai dans son sommeil, et soufflai :
    
    — Je ne t’oublierai jamais. Écoute ce mot : jamais.
    
    Le lendemain, à mon réveil, elle était partie. 
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