1. Chapitre 1: Dans la famille Verneuil, je demande... la soeur


    Datte: 25/01/2019, Catégories: fh, hplusag, jeunes, copains, vacances, campagne, Oral pénétratio, occasion, Auteur: Appolloxi, Source: Revebebe

    ... trouvait au-dessus du garage et que l’on venait de rénover pour en faire deux belles chambres.
    
    — Voilà, comme ça, tu auras la salle de bain pour toi tout seul, du moins en attendant Art’.
    
    Art’ ou Arthur était le frère qui se trouvait entre Ludo et Pauline et qui avait jeté son dévolu sur l’autre chambre de la nouvelle aile, décrétant que c’était la sienne. Il avait toujours eu une capacité hallucinante à embobiner ses parents, surtout sa mère, et à obtenir tout ce qu’il voulait, à la grande rage de son frère et de sa sœur.
    
    — Merci, mon petit beurre, dis-je à Ludo qui éclata de rire.
    — Ça faisait longtemps… après que tu sois rentré en Amérique, plus personne ne m’a appelé comme ça.
    — Heureusement que ta mère me l’a rappelé en t’appelant « Lu », sinon, je ne m’en serais jamais souvenu.
    
    Les journées, là-bas, dans le Gers, avaient toujours été extrêmement reposantes. Piscine, balades, un peu de tennis chez des amis qui avaient un terrain à quelques kilomètres et une dégustation sans cesse renouvelée de la gastronomie locale.
    
    — Qui veut aller jouer au tennis chez les Germain ? demanda Pauline en sortant de la piscine dès le premier après-midi.
    
    Ludo et Valérie répondirent en chœur :
    
    — Pas à cette heure-ci… il est quinze heures, il fait bien trop chaud. À six heures, si tu veux.
    
    Sauf qu’elle voulait jouer maintenant.
    
    — Alleeez, je m’ennuie comme il n’y a pas moyen… Jim ? Tu n’es pas une feignasse, toi au moins ? On ira avec la 4L.
    — Quoi ? Elle roule ...
    ... encore ? C’était dans cette 4L que j’avais connu mes premiers émois de conducteurs à pas plus de quatorze ans. Je me demandai si j’étais encore capable de la faire fonctionner avec l’habitude de conduire des automatiques… on ne trouvait presque plus de boîtes manuelles aux États-Unis… pas chez les concessionnaires de voitures neuves en tous cas.
    — Non, c’est une autre… On l’a eue d’occasion auprès de la poste après que la précédente a rendu l’âme.
    — Même si ce n’est pas tous tes efforts pour la détruire qui ont eu raison d’elle, ajouta Olivier, goguenard… mais à qui je ne serai jamais assez reconnaissant de m’avoir initié à la joie de la conduite.
    
    Rien que la perspective, un peu nostalgique, de remettre les mains sur le vieux volant en plastique me fit bouger.
    
    — D’accord, je vais me mettre en tenue. On se retrouve dans dix minutes ?
    
    Et dix minutes plus tard, nous étions devant la Renault 4L jaune dont le logo bleu des services postaux avait été grossièrement effacé. Ma jeune amie portait une tenue qui lui donnait un air aussi tonique qu’affriolant, soit, la tenue habituelle des joueuses de tennis : une jupe très courte et un top moulant, offrant une idée assez précise de ses courbes.
    
    Pauline me remit les clés de bonne grâce sachant ce qui lui avait permis de me convaincre de l’accompagner dans sa partie de tennis.
    
    Je m’installai au volant et appuyai sur l’embrayage avant de tirer fermement sur les commandes de vitesse si particulières de la 4L. Je mis les gaz, ...
«12...456...10»