1. L'amour dans les fourrés 7


    Datte: 24/01/2019, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: Accent, Source: Hds

    ... avec cicatrices, deux pieds aux oryeils tournés vers le plafond, entourées de part et d’autre par deux pieds mignons. La croupe agitée, à la fente sombre, à l’œil borgne, se soulève, dégage l’arrière rougi de la vulve le temps de distinguer une faible partie de la verge huilée puis s’écrase et s’applique avec rage sur le pubis de l’homme caché par le haut du corps d’Anne. Le dessin harmonieux de la taille, des hanches, se brouille dans les larmes de mes yeux. Il crie,
    
    - Ça y est,… Je viens ! Prends ça, et ça.
    
    Anne, ma femme lui répond :
    
    - Je jouis ! J’aime, je t’aime ! Tu aurais pu te retirer avant de cracher !
    
    - Ce n’est rien, tu as un stérilet oui ou non. Tu m’aimes ? C’est vrai ? Alors on recommencera
    
    Quelle horreur! J’étouffe, je tousse. Ils m’entendent, se bloquent. Anne se jette sur le côté, yeux hagards, tombe sur le dos, jambes ouvertes, vulve glaireuse. Dans les yeux de l’amant, je lis l’effroi, la terreur. Il est à peine réparéde sa chute précédente. Il aime les femmes, mais il hait les escaliers.
    
    C’en est trop, il n’est pas le seul coupable. Anne! Ils sont deux, pétrifiés sur le matelas. Je me retire sans un mot, descends silencieux, je vais me rafraîchir le visage et pendant qu’on chuchote à l’étage à la quête de l‘attitude à adopter après ce ...
    ... flagrant délit,, je vais faire un tour dans les rues, histoire de retrouver mon calme. Au retour je m’enferme dans mon bureau.
    
    Des explications, des excuses, des supplications, des demandes de pardon, des larmes, des promesses, des « je n’aime que toi » , des « amour toujours, » des « c’était la première et seule fois » (pléonasme), des « plus jamais, » des « ne me quitte pas, » des « je regrette, » des « je n’aime pas Sylvain » : ça ne pèse rien, c’est déchirant, mais ça n’efface pas l’image de leur union, de leur accouplement bestial éhonté, gravée à jamais dans ma mémoire et surtout ce "je t’aime" en point d’orgue après l‘indigne orgasme de l‘adultère consommé, de la souillure de son sexe empli et dégoulinant du sperme de son séducteur. . Cette déclaration d’amour me blesse plus que tout.
    
    Elle s’était montrée faible, avait succombé à la tentation si longtemps entretenue par Sylvain, avait voulu découvrir la jouissance charnelle avec un autre, curieuse comme Eve au paradis; j’aurais pu le souffrir, mais de là à clamer ; « - Je jouis ! J’aime, je t’aime ! » il y a un gouffre et Anne l’a franchi. Je suis écoeuré. Et ça c’est impardonnable. Je réponds encore rageur :
    
    -Fous le camp putain! Je ne veux plus te voir. Va chez ton amant, recommence autant que tu pourras. 
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