1. L'amour dans les fourrés 7


    Datte: 24/01/2019, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: Accent, Source: Hds

    ... paresseux.
    
    Nouveau silence, interrompu par une nouvelle série de "non" et d’ "encore" des deux voix féminines. L’inconnue est plus grave et plus autoritaire. La voix tendre et douce de Cécile est émouvante. Je suis troublé, mon membre se manifeste et tend l’étoffe de mon pantalon. Moi aussi je trouve ce couple homo fascinant.
    
    - Fais attention, dit l’homme. Essaie d’en prendre plus en bouche, plus profond. Oh ! Encore, c’est bon. Mais je te conseille de venir te planter sur moi ou je vais te cracher sur les amygdales.
    
    Le sommier grince, un corps est en mouvement.
    
    - Oui, dans ta main, tiens le bien, écarte ton minou, tu brûles, allez laisse-toi couler, doucement. Oh ! Bon, bon. Il était temps de te décider, j’allais renoncer. T’es bonne, t’es la meilleure. Oui, monte et descend, prends ton plaisir
    
    - Tu aimes ? …Elles se sont tues. Quel souffle. Des fois j’aurais envie d’aller avec elles et de faire comme elles. Ça a l’air sympathique.
    
    - C’est simple, on tire ce dernier coup et on y va. Une partie à quatre, depuis que j’en rêve !
    
    - e n’est pas gagné :Nathalie ne supporte pas les hommes. Cécile ne dirait rien, elle est bi, mariée. Nathalie voudrait qu’elle divorce pour qu’elles puissent se marier.
    
    - Qu’est-ce que Cécile attend ?
    
    - Cécile veut un enfant. Elles projettent de l’élever à deux.
    
    L’homme s’impatiente:
    
    - Bon, on fait des discours ou on fait l’amour ? Depuis ce matin ça commence à fatiguer. Vas-y. Remue ton popotin, secoue-toi. Ma fille, ...
    ... j’avais bien jaugé ton appétit. Maintenant tu sauras la différence… entre un mari et un amant.
    
    Les grincements du sommier. Les bruits du voleur. Je suis arrivé durant une pause. Ça repart. La voix de Sylvain ! C’est lui, sûr !Les anecdotes interminables de Sylvain devant Anne hypnotisée ont vaincu sa résistance. Comme les autres femmes elle a voulu savoir. L’autre porte s’ouvre. En me voyant Cécile fait "oh !", je fais "chut !". Elle est belle, fine, adorable avec une main sur les seins délicieux et l’autre sur le pubis. Nous nous regardons, elle est étonnée ? Surprise, elle rougit, traverse le palier et s’engouffre dans la salle de bain en faisant valser les deux hémisphères joyeux d’une croupe magnifique.
    
    - Cécile, dépêche-toi, je t’aime, dit la voix rauque.
    
    - Fais vite Anne, je veux voir, réplique Sylvain.
    
    - Zin, zin, zin, zin geignent les ressorts de plus en plus malmenés de mon lit. Cécile repasse, digne et indifférente derrière moi, une main sur la bouche. Elle s’interdit de donner l’alarme. Mais dans la chambre d’amis elles discutent. Cambronne passe par là, on bouge, mais on ne se risque plus sur le palier.
    
    Anne entame à son tour l’hymne à l’amour. C’était si beau quand c’était avec moi. Avec précaution, j’ouvre la porte de ma chambre. Je ne veux pas mettre fin prématurément au chœur à deux voix, à l’alternance de notes aiguës et de sons graves rythmés par le tempo endiablé du sublime fessier en mouvement sur le mât dressé. Je vois deux jambes poilues, ...