Marie - Histoires de Sexe

Marie

... !

Surprise je me réajuste.

— Non ! me dit-elle, je ne t’ai pas vue maintenant, mais tout à l’heure j’ai eu l’occasion de voir sous ta jupe ; t’es pas vraiment pudique quand tu bouges ou quand tu t’assieds. J’adore voir à la sauvette ce que les autres n’ont pas vu. Je suis sans doute plus attentive et ainsi je vois des choses que je ne devrais pas. Là, par exemple, tu as fait mine de tirer sur ta jupe mais je suis sûre que tu as mis une culotte pour venir manger. Tu n’aurais pas osé venir à la cafète nue sous ta jupe ?
— Ben non ! Je n’ai pas mis de culotte ce matin et je n’en mettrai pas jusqu’à ce soir, lui ai-je répondu.
— Je ne te crois pas, dit-elle, se baissant pour ramasser un couvert opportunément tombé.

Je me sens un peu piégée ; elle veut vérifier que je lui ai dit la vérité. Mais cette situation m’amuse, alors j’écarte mes genoux pour que cette fille, qu’en fait je ne connais pas, regarde mon sexe découvert. Elle réapparaît :

— Gonflée, tu es sacrément gonflée

Et nous en sommes restées là, ce jour-là. Depuis, lorsque nous sommes dans un lieu discret, je m’arrange pour qu’elle voie si j’ai ou pas une culotte.

— J’aime aussi quand tu en as une, m’a-t-elle dit alors.
— Mais ce manège m’a troublée et j’ai maintenant envie qu’elle touche ce que je lui ai montré. J’ai envie de ses mains, de ses doigts de sa langue.

Puis :

— Je ne te choque pas, mon Fred ?

Il m’en faudrait bien plus que ça, pour me choquer. Et je ne suis pas mécontent de ...

... cette idée car j’ai toujours peur qu’elle ait envie de faire l’amour avec un garçon, ce qui me rendrait très malheureux.

— Tu penses l’amener bientôt ? la questionnai-je.
— J’attendais ton accord. Je lui en parlerai demain. Je l’inviterai à venir travailler avec moi et je lui sauterai dessus. Je suis certaine qu’elle n’attend que ça. Elle sait qu’on vit ensemble mais je lui ai dit que tu étais large d’esprit.

Et le lendemain après le repas :

— Marie vient travailler avec moi ce soir. Elle apportera des pizzas pour trois et après, tu sortiras un moment ?

Marie arrive donc avec des pizzas et un grand sourire. Je la croquerai bien et je voudrais bien être à la place de Manon dont les yeux pétillants me demandent de partir très vite.

— À tout à l’heure ! dis-je, posant un baiser sur les lèvres de Manon et embrassant Marie, quittant très vite l’appartement.

J’entre dans un cinéma art et essai où est projeté un vague film roumain sous-titré. Me forçant à lire, je ne pense pas trop aux filles qui doivent saccager mon lit. J’aurais préféré jouer les voyeurs, caché dans un placard mais le film s’achève. Il est bientôt 23 heures et je rentre chez nous. Manon va se faire un plaisir de me raconter sa soirée et nous ferons l’amour comme nous aimons tant le faire ensemble. Je la trouve couchée avec un livre.

— Tu m’attends depuis longtemps ? lui demandai-je.
— Marie est partie il y a une heure, j’ai pris une douche, je me suis couchée, me forçant à lire mais attendant ...