Marie - Histoires de Sexe

Marie

Un soir où nous étions allongés, côte à côte sur le dos, heureux à l’idée de l’amour que nous allions nous faire, Manon me dit :

— Tu connais Marie, la petite rousse qui mange quelquefois avec moi à la cafète ?
— Oui, je vois qui c’est ! Pourquoi tu me parles d’elle ? lui répondis-je.

Après un long silence, et lorsque je lui eus reposé la question, Manon tranquillement me dit :

— J’ai envie d’elle.

Comme elle m’aurait dit : « Il fait beau ».

— Elle est lesbienne et me drague comme une malade depuis des semaines. L’autre jour, à la piscine, elle n’a pas arrêté de se coller à moi et ensuite, dans les vestiaires, elle m’a demandé de lui frotter le dos sous la douche. Au bout d’un moment, elle s’est retournée, m’a enlacée et entraînée sous la douche où elle m’a savonnée de la tête aux pieds. Mais elle en est restée là et n’a rien tenté. J’en ai été presque déçue. Depuis, je pense à elle sans cesse ; j’ai envie d’elle, j’ai une folle envie d’elle !

Et au bout de quelques secondes :

— Qu’est-ce que tu en penses ?

Ce que j’en pense ? Comme si ce que j’en pense avait une réelle importance dans la décision qu’elle avait déjà prise. Elle allait coucher avec cette fille puisqu’elle en avait envie et elle préférerait que je sois d’accord ; voilà le vrai sens de sa question.

— Si tu en as envie, vas-y ! Tu sais bien que je suis toujours heureux quand tu prends du plaisir.
— Oui, mais il y a un problème. Elle vit avec un colocataire qui n’accepte pas qu’elle ...

... amène quelqu’un, ni amie, ni amante. Ils ont fait un pacte qu’elle se doit de respecter.
— Et alors ? questionnai-je.
— Ça t’ennuierait si je l’amenais ici ?

Elle venait de me poser cette question cherchant de ses yeux mon regard et de sa main mon sexe, déjà émoustillé par cette idée.

— Ah non ! Ne rêve pas, elle n’est que pour moi ; c’est une lesbienne.

Et me caressant :

— Elle ne supporte pas ce genre de chose que tu vas m’enfiler, dit-elle, m’enjambant. Tu iras simplement te balader ou tu regarderas la télé.

Et, s’arrangeant pour que mon sexe maintenant bien dressé glisse dans le sien. ainsi assise, elle poursuivit :

— Dis-moi que tu es d’accord, mon Fred.

Bien sûr que je suis d’accord et que, patiemment, j’attendrai que Manon ait mangé le sexe de Marie et que Marie ait mangé le sien. Et Manon sait bien que je suis d’accord, que je suis toujours d’accord, qu’elle fait de moi ce qu’elle veut.

Nous restâmes ainsi un long moment, Manon se soulevant et redescendant tout doucement pendant que nous poursuivions notre conversation.

— Mais comment t’est venue cette idée ? Comment as-tu senti que tu ne la laissais pas indifférente, lui demandai-je.
— Je t’ai dit qu’on mangeait ensemble quand tu manges avec tes copains et que tu m’abandonnes ; je l’ai tout de suite trouvée sympa. On parle de tout et de rien mais un jour, il y a quelque temps, elle m’a surprise un peu en me disant :
— Tu es gonflée comme fille, en mini et sans culotte, faut oser, bravo ...