La ligne rouge
Datte: 19/01/2019,
Catégories:
fh,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
photofilm,
Oral
pénétratio,
amiamour,
Auteur: Lavande, Source: Revebebe
... te laisser choisir. Si aujourd’hui je te dis ces mots, c’est que j’ai senti que tu n’étais plus aussi sûre de tes choix qu’avant. Peut-être est-ce le moment que nous vivions notre fantasme. Peut-être est-ce le moment de choisir, Willie.
— Choisir entre toi et Romain ? je réponds, fronçant les sourcils. Tu plaisantes ?
— J’ai l’air de plaisanter ?
— Non, et c’est ce qui me fait peur. Si tu crois que tu arrives à la cheville de Romain, tu te trompes lourdement. Je l’aime. Je n’ai aucun doute là-dessus.
— Donc, tu ne me désires pas.
— Je…
— …
— Eh bien, je…
— Oui ? insiste Stephen, narquois.
— Ce n’est que… physique. Ça passera.
— Ça fait déjà plusieurs années que tu attends que ça passe, Willie…
— Oui, et alors ? Ça me passera. Tu es séduisant, intelligent. Tu flirtes souvent avec moi. C’est normal que j’ai des idées… déplacées à ton égard. Parfois.
— Je suis certain que Romain comprendrait ce raisonnement, se moque Stephen en retournant s’asseoir dans le fauteuil.
Je croise mes doigts entre eux, et contemple les flammes dans ma cheminée, ne répondant pas.
— Je veux que tu t’en ailles, dis-je dans un souffle.
— Donc tu ne diras pas ces mots qui nous délivreraient tous les deux de notre attirance réciproque ?
— Rien ne pourra défaire cette attirance… sinon le temps. Et ne plus se voir.
— Dis-les quand même, pour voir.
— Non.
— Dis-les ! Dis que tu n’as pas envie de moi, que tu n’as pas envie de ma langue sur ton corps, de ma bouche sur tes seins, de mes ...
... mains sur…
— Arrête !
Je me lève brusquement, et lui lance un regard presque implorant.
— Je veux que tu t’en ailles.
Silence.
— Très bien.
Stephen se lève, enfile son manteau, me regarde. Je ne veux pas croiser son regard. Sinon, je me sais perdue.
— Très bien, Willie, reprend-il doucement. Je vais attendre que tu dises les mots que nous avons tous les deux besoin d’entendre. Tu sais où me joindre. Bien entendu, tu peux aussi ne pas les dire, et venir me retrouver chez moi, rien qu’une fois. Romain n’en saura jamais rien. Viens me voir. Juste pour que nous baisions comme des fous, une bonne fois pour toutes, pour que chacun de nous assouvisse son fantasme. Pour oublier cette attirance. Pour la noyer dans la réalité. Un fantasme vécu perd tout de son attrait, tu le sais. Et là aussi, tu sais où me trouver.
Je ne sais plus où j’en suis. Des pensées folles tourbillonnent dans ma tête, je me mords les lèvres. Toujours sans le regarder, je crie :
— Si tu étais mon ami, tu ne me dirais pas toutes ces choses !
— Au contraire, Willie, répondit-il sans hésiter. C’est parce que je suis ton ami que je veux que tu sois sûre de tes choix. Si tu dois vraiment coucher avec moi, fais-le maintenant, avant de promettre devant le maire et devant Dieu que tu aimeras Romain exclusivement jusqu’à la fin de vos vies. Si tu ne réalises pas ton fantasme maintenant, tu tromperas Romain un jour. Tu le sais. Je ne t’apprends rien.
— Tu te goures ! Je ne le tromperai jamais, ni ...