Esclave - Histoires de Sexe

Esclave

... mais je ne sourcillai pas.

— Tu ne trembles pas, c’est bien. Bon… alors… pour commencer, tu devras m’honorer chaque fois que j’en aurai envie.

Un frémissement de mes sourcils dut trahir mon aversion. Elle partit d’un nouveau grand rire.

— Et si tu n’y parviens pas, j’ai des stocks inépuisables de cette petite potion de vigueur qui te réussit tant…

La perspective de me trouver de nouveau dans le même état horrible… non, c’était effrayant…

— Est-ce que tu as des questions ?

Je posai la seule qui me vint à l’esprit :

— Est-ce que je pourrai voir Alys ?

Dame Mazela parut un instant étonnée, mais ricana de nouveau :

— Oh comme c’est mignon ! Le pauvre animal n’a pas oublié sa petite dégénérée chérie… Soit, nous inviterons l’un de ces soirs Dame Heline et sa servante. De toute façon, la petite Alys est toujours un véritable plaisir.

J’écumai de rage et de dépit. Mais que pouvais-je faire… j’avais encore des chaînes, et quatre domestiques ou surveillantes aussi larges que hautes encadraient ma nouvelle maîtresse.

— Bon, et pour commencer, eh bien… déshabille-toi et montre-moi ce que tu sais faire sans cette damnée potion. Heline m’a dit que tu avais des capacités, voyons un peu cela…

***

Je fis ce que je pus pour bander ; mon sexe était encore endolori de la dernière « réception » organisée par Dame Heline, et l’optique d’honorer Dame Mazela ne m’enchantait guère, mais la menace de la potion de folie sut envoûter mon imagination pour me faire ...

... rêver qu’Alys était près de moi et que c’était avec elle que j’allais m’unir.

Mais ce fut un désastre ; mon érection était brûlante, la pénétration affreusement douloureuse, et Dame Mazela insatiable. Et la voir se trémousser devant moi, ou au-dessus de moi, avec sa lourde queue à demi gonflée qu’elle malaxait sans retenue en gémissant bruyamment eut l’effet assez net de me ramollir peu à peu, et j’avais beau imaginer des dizaines d’Alys tout autour de moi, rien n’y faisait.

— Hmmm… j’espère que je ne vais pas regretter mon investissement, dit-elle en se rhabillant après m’avoir éjaculé dessus. Nous verrons cela ce soir, tu seras sans doute plus efficace avec un peu de potion dans le sang.

Et la nuit tombée, deux des créatures qui faisaient office de servantes m’immobilisèrent pour me faire ingérer le contenu d’une petite fiole de la liqueur désormais trop familière. Et je sentis encore monter en moi ce mélange affreux de rage, de manque, d’excitation incontrôlable, de chaleur, de folie… tandis que mon sexe se gonflait et se raidissait, la douleur toujours présente peu à peu éclipsée par l’exaltation et le désir. Et je me ruai bientôt sur Dame Mazela…

***

Je n’eus que peu de souvenirs distincts des quelques jours qui suivirent, les instants de pleine conscience ayant été assez rares. Quelques images me revinrent, de moments où je recouvrais un peu de raison avant que l’on me fasse de nouveau boire la potion de folie. Des bribes de scènes que je percevais depuis ...