1. Esclave


    Datte: 16/01/2019, Catégories: fh, grossexe, humilié(e), contrainte, facial, pénétratio, sm, attache, sf, Auteur: Gufti Shank, Source: Revebebe

    ... un recoin de salon où, écroulé avachi, je geignais de douleur en protégeant de chaque mouvement mon sexe sanguinolent.
    
    Chaque nouveau jour, je reprenais quelque peu conscience ; et c’était pour me découvrir dans un état de plus en plus déplorable, ma volonté ravagée par la drogue, mon corps détruit par les traitements que devait m’infliger ma nouvelle maîtresse dans les moments où je n’étais plus moi-même, vaincu par les potions de vigueur. Et chaque jour, je me laissais de nouveau terrasser, pour chaque soir, sans doute, entreprendre avec bestialité la créature infernale qui me tenait en son pouvoir.
    
    J’eus vraiment l’impression de rêver lorsque je vis et entendis Alys, comme à travers un épais brouillard.
    
    — Oh, Johan ! Johan ! Que t’ont-elles fait ?
    — Alys…
    
    J’avais trembloté en tentant de lever la main vers ma vision.
    
    — Alys, reste ici !
    
    La voix plus forte était celle de Dame Heline. J’essayai d’ouvrir plus grand les yeux, de récupérer un peu de clairvoyance. C’était bien elles, toutes les deux, Dame Heline et sa somptueuse servante. J’avais l’impression de ne plus les avoir vues depuis de longues d’années. Et Dame Mazela les accueillait, riante et enjouée.
    
    — Tu vois, Heline, je suis finalement assez déçue. Je ne suis pas sûre qu’il tienne bien longtemps.
    — Mon dieu ! Johan !
    — Tu veux qu’il te baise une dernière fois, Alys ? Et toi, Heline ? Si vous voulez en profiter, c’est sans doute le dernier moment.
    
    Je devinai Mazela aller chercher une des ...
    ... petites fioles destinées à me rendre une fois encore la vigueur fantôme dont elle s’était délectée à mes dépens depuis plusieurs jours.
    
    — Je suis obligée de la lui injecter, désormais, autrement c’est sans effet.
    
    Je ne m’étais même pas rendu compte que je ne buvais plus sa drogue depuis sans doute presque deux semaines, mais j’avais effectivement plusieurs traces de piqûres sur les bras. Mazela sortit de son armoire une petite seringue qu’elle remplit en aspirant du liquide dans le flacon.
    
    — Non, ne faites pas ça ! Je vous en prie !
    
    La maîtresse des lieux s’approcha de moi et s’agenouilla en observant d’une voix froide :
    
    — Heline, tu devrais peut-être rappeler ta servante à l’ordre. Les dégénérés n’ont pas droit à la parole, chez moi.
    
    Sa seringue dans une main, elle leva mon bras de l’autre. Impuissant, perdu, je me laissai faire sans réagir.
    
    — Non, arrêtez !
    — Alys !
    — Ça suffit, Alys !
    — Ne faites pas ça !
    — Alys ! Que fais-tu ?
    — Tu vas le lâcher, grosse truie !
    — Mais… Heline, retiens-la !
    — Alys !!! Reste là !
    — Haaannn !
    — Mais tu es devenue folle ou quoi !
    
    Tout était allé très vite ; trop vite pour mon esprit enténébré. Alys s’était ruée sur Dame Mazela et l’avait poussée en arrière pour l’éloigner de moi. La grosse femme était tombée par-dessus moi, et m’écrasait de tout son poids en hurlant toutes les menaces de mort qu’elle trouvait à l’attention de la servante. D’autres domestiques vinrent aider leur maîtresse à se relever, d’autres ...
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