1. Le moment de vérité


    Datte: 15/01/2019, Catégories: hh, jeunes, amour, volupté, préservati, pénétratio, hsodo, Auteur: Ptoma, Source: Revebebe

    ... de vue :
    
    — Franchement, je crois que ce gars n’est pas simple… Si tu veux mon avis, c’est un homo qui s’assume pas, ou en tout cas très mal… Visiblement, il avait besoin de t’humilier pour coucher avec toi… En fait, il te punit de l’attirance qu’il a pour toi, non ?… Tu ne devrais pas accepter ça, je ne crois pas… enfin, ce que j’en dis… je sais pas… Si tu le laisses faire, tu vas en baver, c’est l’impression que j’ai… Tu es trop tendre pour jouer à ces jeux-là, laisse ça à d’autres… Apprends lui plutôt à te respecter, à s’assumer, à t’aimer vraiment… T’as répondu à son texto ?
    — Non…
    — Attends demain, demain soir… Te précipite pas… Renverse la vapeur, et n’aie pas peur, il t’aime, c’est sûr…
    — Tu crois ?
    — Evidemment ! Pourquoi tu doutes autant de toi ?
    — Mais il a une nana…
    — Et alors ? Elle ne lui apportera jamais ce qu’il trouvera avec toi… Et puis, cette nana, c’est pas ton ennemie, vous aimez le même gars, vous avez les mêmes goûts, et pour l’instant il a besoin de vous deux…
    — Mouais…
    — Parle-lui, dis lui que tu l’aimes, que tu l’aimes vraiment, mais que c’est pas pour autant que tu as l’intention de souffrir…
    
    Le lendemain, rempli de l’assurance d’Isabelle, il occupa sa journée tranquillement, à bouquiner un peu, à marcher, à ranger son studio, et n’envoya son doux texto d’amour qu’à 22 heures, juste avant de se coucher. Moins de dix minutes plus tard, le portable sonna. Fabrice voyant « Aurélien » s’afficher à l’écran, n’en fut qu’à peine surpris, ...
    ... faillit même ne pas répondre, et finalement décrocha. Aurélien voulait savoir s’il pouvait passer maintenant.
    
    — Là, maintenant ?
    — Ben oui, pourquoi, y a un problème ? T’es pas tout seul ?
    — Non, c’est pas ça, mais…
    — T’inquiète, j’arrive…
    
    Aurélien avait raccroché là-dessus. Fabrice tout de suite appela Isabelle.
    
    — Quand même, il doute de rien, ton Aurélien… En tout cas, il se bouge, c’est l’essentiel… Toi, lui fais pas la gueule, cache pas ta joie, mais sois pas concon non plus, te laisse pas faire… T’as des capotes ?
    — Ouais…
    — Alors t’en mets ! T’entends ? Quoi qu’il se passe, t’en mets ! Et, tu sais, j’ai bien réfléchi à tout ce que tu m’as dit… N’accepte que les caresses et les gestes d’amour, refuse les coups, t’as 21 ans, t’es beau comme un cœur, il t’aime, tu l’aimes, joue pas à ça…
    
    Aurélien arriva en tambourinant sur la porte, sitôt la porte ouverte entra comme en terrain conquis et s’affala sur le petit canapé deux places :
    
    — J’étais sûr de te trouver à poil… Tu t’es rhabillé ou quoi ?…
    — T’es vraiment très beau, ce soir…
    — Merci…
    
    Dommage, pensa Fabrice, qu’il ait eu ce petit sourire narquois pour dire merci.
    
    — T’as réfléchi à ce qu’on a dit ? T’es toujours d’accord ? questionna Aurélien pâlissant légèrement.
    — De quoi tu parles ?
    — Arrête tes conneries, tu sais très bien…
    — On a dit tellement de choses… on dit toujours tellement de choses quand on baise… Et toi t’as réfléchi à ce que je vis depuis une semaine ?
    — Oui…
    — Et alors, ça donne ...