1. Trois mois de vacances


    Datte: 13/01/2019, Catégories: fh, hplusag, voyage, amour, Auteur: Domi Dupon, Source: Revebebe

    ... mouillées, ce n’est pas vraiment approprié. Madame la Comtesse n’a aucune hésitation. Sans gêne aucune, elle tombe pull, jean et t-shirt, les étale sur le pont du second radeau. Invisible, je suis. Un meuble, vous dis-je. Un meuble qui a des yeux. Pour la première fois, je l’appréhende comme une femme, une belle femme : de longs cheveux noirs encore mouillés encadrent un visage émacié, des yeux sombres et bridés. La forme générale révèle certainement une ascendance asiatique, mais pas que. Je ne m’attarde pas sur son visage car elle m’offre une vue imprenable sur sa face avant. La haute tenue de ses petits roberts en poire ne nécessite aucunement le port d’un soutien-gorge, d’ailleurs, elle n’en porte pas. De longues jambes à damner un saint (et j’ai oublié mon auréole) surmontées par un bassin pas du tout méditerranéen. Entre les deux, une culotte virginale me dissimule son intimité. Avant que je n’en voie plus, elle s’est retournée et se penche vers l’autre canot pour déposer son linge. Son mignon petit cul que le clair de lune magnifie génère une mini-tempête dans mon slip. Popaul n’est pas au garde-à-vous, mais presque.
    
    Elle s’enveloppe dans une couverture.
    
    — Quand vous aurez fini de me mater, vous feriez bien de faire comme moi. Enfin, c’est vous qui voyez… si vous préférez… On est paumés au milieu de l’océan et vous ne trouvez rien de mieux à faire que de mater mon cul ? Les mecs vous êtes bien tous les mêmes.
    
    Pas si invisible que ça finalement. Sur cette ...
    ... sentence définitive, elle s’allonge le plus loin possible de moi. Je la vois qui se tortille sous la couverture. J’imagine, égrillard, qu’elle est en train d’ôter sa culotte en coton. Je me déshabille à mon tour et me couche.
    
    (une journée qui commence bien)
    
    Je pensais qu’il me serait impossible de dormir. Tout faux ! J’ai basculé dans les bras de Morphée en quelques minutes. Une main énergique me secoue me tirant sans ménagement de ce sommeil sans rêve.
    
    — Réveillez-vous ! Putain, mais réveillez-vous.
    
    Je n’ai pas vraiment envie d’ouvrir les yeux, d’affronter ce qui nous attend et aussi la mauvaise humeur manifeste de mon beau capitaine.
    
    — Nous sommes sauvés ! La terre n’est pas loin ! Encore faudrait-il que vous bougiez votre cul pour m’aider à diriger les canots.
    — By order Sir, me dis-je dans ma ford intérieure.
    
    La terre ! Quand le mot terre arrive à mon cerveau embrumé, la connexion se fait, je me dresse sur mon séant. Il fait grand jour. Une paire de seins ballotte à quelques centimètres de mon visage. Comme réveil, j’ai connu pire. Cette vision érotique est de courte durée. Ma compagne d’infortune s’est redressée et d’un geste impérieux, elle me montre un point sur la gauche. Mon regard fasciné abandonne à regret le charmant tableau pour regarder dans la direction indiquée. Aucun doute, on aperçoit un bout de côte assez proche malheureusement notre esquif tend à s’en éloigner. Il va falloir transpirer. Unissant nos efforts, nous ramons, de vrais petits ...
«1...345...31»