Trois mois de vacances
Datte: 13/01/2019,
Catégories:
fh,
hplusag,
voyage,
amour,
Auteur: Domi Dupon, Source: Revebebe
... ventre, envahit notre poitrine. Elle atteint notre cerveau et c’est l’explosion, le feu d’artifice, le plaisir à l’état pur, l’Orgasme.
Plénitude ! Une immense sérénité nous habite.
— Putain de bordel ! Qu’est-ce que tu m’as fait ? s’exclame mon autre moi.
On peut faire confiance à Mai Line pour un retour poétique à la réalité.
— J’sais pas. J’pensais plutôt que c’était toi, enfin nous ! J’avais l’impression d’être toi.
— Pareil. J’étais nous. Après un truc comme ça, il nous reste quoi à vivre ?
— Ben, la même chose !
— Tu crois que ce sera possible de revivre une telle jouis… Putain, tu bandes encore ?
— Désolé, j’ai pas pensé à éjaculer ! Enfin j’en sais rien.
— Attends ! On va voir.
Ma belle vietnamo-portugaise, en douceur, nous bascule dans une attitude pour le moins cavalière : en l’occurrence, moi le cheval, elle, la cavalière. Elle m’entreprend un trot tranquille. Son regard planté dans le mien brille de satisfaction. Ses paumes en appui sur mes seins, elle tressaute en rythme, emmanchée sur ma hampe. Ses fesses claquent sur mes cuisses. Après quelques minutes de ce traitement, aucune jouissance en approche. Alors ma belle se dévagine entièrement, contracte sa vulve et force ma pénétration. Je m’enfonce totalement en elle. Pour être possédée au plus profond, elle se penche en arrière empoignant mes chevilles. Quand elle est bien assise sur mes cuisses, elle entame un cycle contraction/relâchement de ses muscles vaginaux.
— Caresse mon clitounet, ...
... s’il te plaît.
Le goujat égoïste qui ne pense qu’à lui. Je m’empresse de remédier à ma carence. Mains posées en haut de ses cuisses, mes pouces mènent une attaque tous azimuts sur le petit encapuchonné. Je le roule, l’étire, le presse, le pince délicatement. Ces médications se révèlent efficaces. Popaul daigne enfin sortir de sa réserve. D’un jet puissant, il irrigue de sa semence cette chapelle, ô combien ardente. Mai se cambre, plante ses ongles dans mes mollets et balance un long cri qui réveillerait le plus sourd de nos voisins si nous en avions.
— Putain, j’regrette pas que ce foutu yacht ait coulé !
— Bonjour le romantisme.
— J’ai jamais été aussi heureuse ! Et ce qui gâte rien je n’ai jamais autant joui ! Tu préfères ?
— J’ferai semblant de te croire !
— T’es vraiment trop con ! En tout cas, j’espère que personne ne viendra nous secourir ! On est trop bien tous les deux ! dit-elle avant de s’affaler sur moi dans une attitude désormais habituelle après l’amour.
À cette seconde, je n’étais pas loin de partager son avis. Pas forcément pour les mêmes raisons.
Au matin, quand j’ai émergé, elle n’était plus là. Elle ne m’avait même pas réveillé. Grosse angoisse. Plus le temps passe, plus celle-ci augmente. Tous mes doutes s’envolent lorsqu’elle entre dans la pièce, un sourire radieux illuminant son visage.
(une fin est-elle la fin ?)
11 juin. Depuis nos aveux, nous vivons dans une euphorie permanente. Mai rayonne. Tout lui est prétexte à rire même les ...