1. Trois mois de vacances


    Datte: 13/01/2019, Catégories: fh, hplusag, voyage, amour, Auteur: Domi Dupon, Source: Revebebe

    ... français pour crier :
    
    — Oui ! Oui ! Ouuuuuuui ! avant de s’affaler sur le matelas.
    
    Dernier arrêt avant retour à la surface. Instant d’abandon : nos corps alanguis, collants se remettent lentement. Popaul, bien au chaud, retrouve la position of. Un baiser apaisé scelle cette nouvelle donne.
    
    Lorsque je me détache de Mai Line, j’ai complètement oublié que nous étions sur un lit monoplace. Résultat des courses : prise de contact assez rude entre mon cul nu et le parquet irrégulier. Grand éclat de rire. Mai Line est prise d’un fou rire. Spectacle charmant de ses seins qui se secouent au rythme de ses éclats.
    
    — Je suis désolée, mais si tu voyais ta figure, parvient-elle à me dire entre deux spasmes.
    
    Je réintègre le lit, l’enlace et me joins à ses rires. Lorsqu’enfin, elle se calme, elle me regarde, inquiète :
    
    — Tu regrettes ?
    
    Pour toute réponse, je m’empare de sa bouche. Elle stoppe rapidement mes ardeurs pour enfoncer le clou :
    
    — S’il te plaît ! réponds, c’est important pour moi.
    — Comment peux-tu demander à un homme qui a pris autant de plaisir, s’il regrette ? pirouetté-je.
    — Te défile pas ! Pour le plaisir, moi aussi, ça a été génial. Mais tu sais bien que la question n’est pas là !
    — Non, je ne regrette pas, mais j’ai peur.
    — Peur de quoi ?
    — De tomber amoureux de toi.
    — …
    — En tout cas, on va pouvoir s’occuper agréablement les longues journées d’hiver, pirouetté-je de nouveau
    — Ça, c’est malin ! Quant à tes sentiments, nul ne sait ce que ...
    ... sera demain. Alors, à quoi bon se prendre la tête. Prenons plutôt du bon temps. Par contre, si on veut que tu ne te casses pas la gueule à chaque fois faut qu’on fasse quelque chose.
    
    Aussitôt dit… Nous joignons nos deux lits, accolons autant que nous pouvons les matelas et nous nous recouchons. Mai Line se pelotonne contre moi et s’endort presque immédiatement. Entre les images de notre étreinte et les conséquences prévisibles, j’ai beaucoup plus de mal à trouver le sommeil. La relation apparemment neutre que nous avions permettait une coexistence pacifique. Ce nouveau paramètre va compliquer les choses. De plus, je lui ai menti : je suis déjà amoureux d’elle. Et cela ne date pas de ce soir. J’ai pu me le cacher et lui cacher, mais combien de temps vais-je pouvoir feindre ? M’enfin comme elle dit : nul ne sait ce que sera demain.
    
    (intermède moins romantique)
    
    Je nage dans un rêve/cauchemar où les délices du plaisir/retrouvaille succèdent aux affres de l’abandon. Après m’avoir quitté pour un beau (et jeune) capitaine, madame la Comtesse se fait pardonner en dégustant Popaul. Une impression d’humidité sur mon gland me tire lentement de mon songe. J’entrouvre un œil. La réalité rejoint le rêve : Mai Line, la tête penchée au-dessus de mon membre, en titille le méat d’un bout de langue pointue. Décalotté, Popaul se redresse lentement. Ma main se pose au creux de son genou. Elle me jette un regard interrogatif. Mes paupières se ferment. Je m’abandonne aux sensations que me ...
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