Trois mois de vacances
Datte: 13/01/2019,
Catégories:
fh,
hplusag,
voyage,
amour,
Auteur: Domi Dupon, Source: Revebebe
... ?
— La classe dirigeante envers le prolétariat !
— J’en viens du prolétariat. Papa turbinait à la SNCF et maman faisait des ménages, alors vous voyez…
— Et vous êtes ingénieur ! L’ascenseur social a fonctionné pour vous.
Elle m’avoue sans trop de modestie qu’elle n’avait guère eu de mal. Elle a de bons gènes, papa portugais, maman fille d’officier vietnamien dont la famille avait immigré en France dans les années 70. Le mélange avait donné de bons résultats… du moins pour les études.
Je sens un « je ne sais quoi » de désabusé dans sa dernière réplique.
— Pour le reste ça n’a pas fonctionné ?
— Physiquement, je suis quelconque.
— Je préfère ne faire aucun commentaire.
Et pourtant avec les spectacles successifs qu’elle m’a offerts, j’aurais pu.
— Vaut mieux, ça vous évitera les mensonges habituels. Et au niveau relationnel, comme vous avez pu le voir, on peut pas dire que je sois au top.
— Pas de petit copain ?
— Si ! enfin… Vous pouvez me resservir.
— C’est fort le whisky Vous n’avez pas peur de…
— Non… ou plutôt si… mais, j’en ai besoin. Ça me permet de vous raconter tout ce que vous avez envie d’entendre. Je plaisante, dit-elle en me serrant la main. J’crois que je n’ai jamais parlé comme ça à un mec.
Elle avait un fiancé. C’était une des raisons pour laquelle, elle avait accepté de partir pour l’Océanie. Elle ne savait comment le larguer. Elle avait eu deux ou trois amis/amants, mais ça n’avait jamais duré très longtemps. Passé le premier élan et ...
... les exploits sexuels, ils l’ennuyaient vite.
— À vous maintenant !
Je lui résume brièvement ma vie insipide : veuf, retraité de la fonction publique. J’ai profité d’une opportunité pour visiter la Nouvelle-Zélande à peu de frais : jouer les stewards sur ce yacht de luxe. Cela m’avait permis de passer un mois au pays du long nuage blanc pour terminer comme naufragé sur une île inconnue.
Lorsque je termine mon récit, le poisson est cuit. Il est temps, car Mai Line n’est pas loin d’être cuite. Heureusement, l’orage s’est éloigné.
(intermède d’un romantisme insoutenable)
Mai Line entame l’après-midi par une sieste qui lui permet de cuver. Elle veut que je reste près d’elle au cas où ! Je m’allonge sur le lit près du sien. Elle ronfle comme un sapeur, je cogite. Or cogiter allongé près d’une aussi jolie jeune femme n’est pas de tout repos. Si je garde les yeux ouverts, ceux-ci ne cessent de mater/contempler/déshabiller ce corps alangui sur la couche. Elle a un sommeil agité. Au gré de ses mouvements, sa robe, alternativement, cache ou découvre, une épaule, un sein, ses cuisses voire un petit morceau de culotte qui dissimule très mal son triangle amoureux. Cela allume mon désir. Lorsque je ferme les yeux, la situation empire. Je reprends l’histoire où je l’ai arrêtée. Je me dis que j’ai été con de ne pas accepter ses avances. Goûter sa bouche, glisser ma langue entre ses dents. Empaumer ses petits seins, les soupeser entre mes mains, en exciter les tétons du bout des ...