1. 1968 : une révolution puissance X (4)


    Datte: 12/01/2019, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: blueyes, Source: Xstory

    ... même pas des sauvages. Naïve, elle est persuadée que ça n’engage à rien. Sinon, les beaux gosses travaillent dans le médical.
    
    Le dialogue se noua plus particulièrement avec Jimmy. Un mec sympa. Agréable même.
    
    — Tu rebois quelque chose, Sandrine ? Allez, laisse-moi t’offrir un verre.
    
    OK, mais elle reste au coca.
    
    L’attirance du type pour Sandrine est une évidence. Charmant, drôle, il inspire confiance. Mais la jeune femme campe sur la défensive. Ne lui accorde aucune ouverture. Il reste parfaitement correct, n’a pas le moindre geste déplacé.
    
    Juju et Marianne, c’était une autre affaire. Ça flirtait grave ! Ces deux-là étaient sur la même longueur d’onde érotique, de plus en plus explicite.
    
    Vingt minutes plus tard, Juju prit l’initiative :
    
    — Allez, on se casse d’ici. Trop bruyant. Trop nul.
    
    — Euh, nous on va rentrer, hein, pas vrai, Marianne...
    
    — Pas question ! On s’amuse un peu ce soir. Ne fais pas ta rabat-joie !
    
    Sandrine aura beau freiner des deux fers, elle se retrouva sur le siège arrière de l’Alfa Roméo 1600 Spider. À côté d’elle Jimmy. Elle veillait à le garder à distance. Juju conduisait d’une main et Marianne était déjà nichée dans ses bras. Toit de la décapotable ouvert, nuit douce, ciel étoilé, l’ambiance était au rire.
    
    Sandrine se dérida un peu. Elle ne pouvait pas prévoir la suite. Elle se doutait que Marianne et Juju allaient « flirter » ensemble. Plus ? Inimaginable ! Inenvisageable de se donner sans préavis à un inconnu. Elle était ...
    ... persuadée que même Marianne, la délurée, ne se conduisait pas ainsi. Personne, à part peut-être les prostituées, ne couche aussi facilement. Quant à l’éventualité d’une partouze, l’idée relevait carrément de l’aberration. On vous avait prévenu : cette fille habite dans un autre siècle !
    
    Bon, abrégeons, puisqu’on sait comment ça va tourner.
    
    La villa était vraiment cossue. Dominait la mer. Jardin et piscine. Les filles atterrirent dans un vaste salon aux murs blancs avec de larges baies vitrées pour profiter du paysage. Un mobilier en bois et en plastique ; le sol bariolé de tapis et de coussins, un mélange audacieux de rouge, jaune et violet. Le tout baigne dans une ambiance lumineuse tamisée par deux lampadaires en cuivre.
    
    Juju roule un joint. Sandrine, outrée, refuse catégoriquement. Marianne tire une longue bouffée et éclate de rire.
    
    Marvin Gaye sur la chaîne hi-fi.
    
    — Allez, on danse !
    
    Marianne et Juju libèrent leurs corps, se tournent autour. Elle allume en balançant des seins et du cul. Lui, torse bombé, se pavane comme un paon. Leurs chairs sont de plus en plus aimantées.
    
    Jimmy essaya d’inviter Sandrine. Il était stone. Sourire béat, il lui tendit la main. Elle refusa, s’enfonça dans son fauteuil. Butée. D’autant plus renfermée que, pendant ce temps, l’autre couple, en épousant le soul chaud, frôlait l’indécence d’une danse explicite prémices de rut.
    
    Jimmy insista une dernière fois :
    
    — Allez, viens. On ne fait rien de mal, tu sais. On s’amuse, ...
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