1. Derrière le masque ou la fabrique des fantasmes. (2)


    Datte: 12/01/2019, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: yannlakeu, Source: Xstory

    ... pas.
    
    J’en profitais pour examiner la situation. J’étais dans une contrée baignée de lumière, par une chaude soirée de fin d’été, et je ne souffrais pas du froid bien que je fusse on ne peut plus nue. Je cherchai le masque du regard craignant que l’ours ne le piétine, mais ne le vit pas. Ce n’est qu’au moment de me pencher que je me rendis compte que quelque chose pendait entre mes seins. C’était le masque. Il s’était miniaturisé et, retenu par sa lanière certifiée en peau de couilles de gorilles, me faisait un collier.
    
    Ceci posé, je criai à l’aide.
    
    Survint la cavalerie... enfin si l’on peut dire... trois solides préhistoriques qui s’apprêtaient à tuer l’animal. Cela me fit un pincement au cœur car je n’aime pas la chasse... sauf la chasse à l’homme quand je suis dans le rôle de Diane.
    
    A peine regrettai-je le sort injuste qui attendait la bête qui servait de cible à trois javelots aiguisés qu’elle s’enfuit en courant.
    
    J’entrevis alors la possibilité de modifier mes fantasmes en cours de route, capacité qu’il me faudrait confirmer à l’occasion... occasion qui, d’ailleurs, était là sous mes yeux en la présence de trois hominidés bien membrés qui attendaient une récompense pour la promptitude de leur secours.
    
    Les trois néandertaliens se tenaient maintenant à la place de l’ ours et me faisaient signe. C’étaient trois mâles adultes vêtus de fourrures. Je décidai d’en rajeunir un et de le dévêtir. Et ainsi fut fait. Je ne le regrettai pas, vu que mon imagination ...
    ... l’avait doté d’une splendide paire de testicules et d’un zob à l’épaisseur prometteuse. Malheureusement, la pilosité excessive de ce mâle me cachait un peu trop les joyeuses qui disparaissaient dans les broussailles. Je décidai donc d’éclaircir les parties des trois compères sans les rendre lisses toutefois pour garder un semblant de crédibilité à mon fantasme.
    
    Pour le reste, les types étaient petits, mais très massifs, de vraies belles montagnes de muscles. Toute cette puissance me promettait de jolis moments.
    
    Leur crâne était allongé et leur front fuyant. Ils avaient de grands yeux et une énorme arcade sourcilière. Le nez était gros. Ce n’étaient pas des prix de beauté, mais ils étaient très virils.
    
    Je descendis donc de mon arbre et quand je fus à bonne hauteur, je posai mes cuisses sur les épaules du chef qui me reçut ainsi. Il renifla ma moule et se mit à lécher. Il était doué le garçon !
    
    Les autres s’étaient rapprochés et poussaient des grognements que le fantasme me permettait de traduire.
    
    — Dis, tu nous la laisses ?
    
    — J’étais là le premier !
    
    — On a bien le droit de la sauter aussi cette femelle !
    
    — Oui, mais c’est moi le chef et il y en aura pour tout le monde !
    
    — J’espère bien, dit le plus jeune ! Sans ça, je balance tout à maman !
    
    Il était temps pour moi de descendre de mon perchoir pour éviter un conflit familial.
    
    Je m’approchai du plus jeune et lui roulait une pelle. Beurk ! J’avais oublié que l’hygiène bucco-dentaire de ces primitifs ...
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