1. Derrière le masque ou la fabrique des fantasmes. (2)


    Datte: 12/01/2019, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: yannlakeu, Source: Xstory

    Je me couchai anormalement tôt dans la chaleur de l’Afrique, comme je le vis en regardant l’heure. 21 h 33. Je me mis nue et écartai les cuisses comme pour recevoir un homme.
    
    Je regrettai de ne pas avoir apporté un gode, mais il arrive que cela me procure des ennuis aux douanes quand on inspecte trop mes bagages.
    
    Je saisis le masque et le posai sur mon visage. Il s’adaptait parfaitement comme s’il avait été fait sur mesure.
    
    Aussitôt, je fus prise des mêmes sensations que chez le vendeur.
    
    Les images de cul me revinrent, défilant anarchiquement. C’est comme si je voyais tous mes fantasmes, par bribes.
    
    Mais au bout de quelques secondes, l’espèce de picotement électrique que j’avais ressenti en le touchant au premier contact devint plus intense. Cela faisait la même impression, à quelque chose près que lorsque, enfant, je mettais ma langue sur les lames d’une pile plate (type LR12, si je me rappelle bien). C’est comme si je l’avais posée sur mes tétons et ma vulve. Je les sentis prendre un volume inhabituel. C’était délicieux.
    
    Ce faisant, en me concentrant, je réussis à me fixer sur un fantasme en particulier. Mais plutôt que de l’imaginer, c’est comme si j’avais eu un masque de réalité virtuelle sur moi, c’était surprenant de vérité.
    
    Décidément, ce masque était prodigieux. Il donnerait à mes fantasmes une puissance d’évocation inconnue, tout en me stimulant pour m’en créer d’autres, à l’infini.
    
    Mon esprit courait alors vers la préhistoire. J’avais ...
    ... envie de me taper du Néandertal, thème récurrent de mes désirs.
    
    Alors, que l’on soit bien clair, je ne fais pas dans le fantasme soft. Tant qu’à rêver, rêvons grand ! C’est-à-dire, des mâles ultra-bien montés, très couillus qui ont les burnes pleines comme des salmanazars et, bien sûr, très endurants. Je ne déteste point, cependant, les femmes jeunes, aux poitrines généreuses et à la moule protubérante et accueillante, pourvu qu’il ait au moins un mec pour assurer une pénétration digne de ce nom dans les parages. Mais pour ma première expérience avec le masque, je choisis de me concentrer exclusivement sur du manche à couilles.
    
    Cela étant posé, je m’imaginais des hommes préhistoriques pleins de testostérone, qui ne ferait qu’une bouchée de moi.
    
    Le courant qui parcourait mes seins et mon sexe se faisait encore plus intense et je mouillai. Aussi, portai-je la main à mon clitoris et il était à ce point sensible que je me fis jouir immédiatement.
    
    Au moment de l’orgasme, je basculai dans le noir. J’eus l’impression de faire une chute vertigineuse, à tel point que je tendis les bras. Il y eut une secousse. La lumière revint progressivement. J’étais au pied d’un arbre. Un ours colossal se dandinait à proximité qui cherchait querelle et que la faim en ces lieux attirait.
    
    J’étais dans mon fantasme ! Cependant, il devenait dangereux car le plantigrade approchait de moi avec des intentions hostiles. Je grimpai dans un arbre, assez haut pour qu’il ne me suive ou ne m’attrape ...
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