Antoine, voleur de petites culottes ( 1 ) (2) - Histoires de Sexe

Antoine, voleur de petites culottes ( 1 ) (2)

... de devenir rarissimes et peu satisfaisants. Tout naturellement, Antoine s’était à nouveau laissé allé à son penchant pour les petites culottes.

Il avait d’abord emprunté celles de Justine, une des collègues de Laurence, une blonde platine bien en chair, un peu vulgaire mais toujours sexy. A l’époque, elle ne portait que des strings. Si elle ne faisait pas spécialement bander Antoine, il s’était bien amusé à fouiller ses tiroirs et avec le slip minuscule qu’il avait dérobé chez elle, lors d’une soirée.

Il y avait eu aussi les petites culottes de sa cousine de Paris, Marie-Pierre, chez qui il avait passé une semaine avec Laurence, l’année de ses 31 ans. Après une jeunesse chaotique, elle s’était mariée avec un type abominable, un chef d’entreprise facho et con à pleurer. Elle avait pondu deux gosses à un an d’intervalle et viré catho réac’. Autrefois bandante à souhait, elle portait désormais des polos, des bermudas, des mocassins et une horrible coiffure Jeanne d’Arc. Ses tiroirs contenaient cependant de la lingerie sexy à foison, des slips fendus, des menottes et toute une collection de bites en latex noires et sur-dimensionnées.

Enfin, quand Antoine passait chez Nolwenn, qui s’était considérablement assagie ( elle travaillait désormais dans une crèche et vivait avec un prof de lettres ), il ne se privait jamais d’une bonne branlette avec ses culottes, en souvenir du bon vieux temps. En dépit de ses quelques rides, elle était toujours à croquer. Elle ne portait ...

... plus ni strings ni jupettes destroy, mais des slips en coton et des jeans …

Désormais décomplexé, Antoine avait pris l’habitude de photographier ses trophées et de partager ses clichés dans la rubrique adéquate d’un site d’images érotico-pornographiques. Sans le savoir, il s’était inscrit sur celui sur lequel Michel avait montré, douze ans plus tôt, ses innombrables photos volées …

3.

C’est à 34 ans qu’Antoine vécut la seule histoire qui vaille la peine d’être racontée plus en détail.

Assistante sociale, Laurence était amenée à fréquenter bon nombre d’étrangers. Une famille de Turcs, qu’elle avait beaucoup aidée, avait un jour tenu à l’inviter pour la remercier de tout ce qu’elle avait fait pour eux. Ce n’était pas dans ses habitudes de d’accepter ce type de propositions, mais pour ces gens charmants, elle avait consenti à faire une exception. Antoine, en tout cas, l’avait accompagnée de bon coeur, persuadé de bien manger et de passer une soirée originale …

Mais malgré la gentillesse de leurs hôtes, il se serait sans doute ennuyé à mourir s’il n’y avait pas eu Nilsah, la fille. Elle lui avait aussitôt tapé dans l’oeil. Agée d’une bonne vingtaine d’années, elle portait ce soir-là un pull en laine et un pantalon noir serré. Si elle cachait presque entièrement sa belle peau dorée, sa tenue moulante mettait en valeur ses seins et son cul qui semblaient presque trop gros pour le reste de son corps.

Nilsah portait de fines lunettes qui n’enlevaient rien au charme de ...