A la découverte du nouveau corps
Datte: 04/01/2019,
Catégories:
ff,
sport,
Oral
69,
Humour
fantastiqu,
Lesbienne
Auteur: Jeff169, Source: Revebebe
... qu’elle m’invite !
Là, je me dis : c‘est bon, ça suffit ! Le sens de l’humour à la con de Tiphaine est revenu. Elle fait que me vanner depuis tout à l’heure, elle est sous la couette à me promener. Mais non, ce n’est pas possible, l’entorse à la promesse concernant le téléphone :
— Uniquement en cas d’urgence, croix de bois croix de fer… Ça doit être vrai !
Tiphaine continue :
— Apparemment, elle en était pas à sa première fois. Mais ensuite, bon, comment dire ? elle a eu un petit accident, et là, tu vois, ça fait débander ! Je t’explique…
— Non, c’est bon, j’ai compris, je lance dégoûté.
— Mais si, tu vas voir comment c’est gerbant, écoute…
— Non, non, c’est bon, salut ! clac, je raccroche.
Tiphaine qui m’explique la méthode miracle pour débander à l’heure du petit déjeuner, quand même, c’est un monde !
Je regarde attentivement ma tartine de Nutella à moitié mangée… après un petit haut-le-cœur, elle finit à la poubelle. Heureusement que j’ai fini mes œufs. Quoique…
J’arrive quand même à boire mon thé, songeur. Étrange quand même l’influence du corps sur l’esprit, je trouve que Tiphaine est plutôt changée. Mais on avait beau se confier des trucs, on ne faisait pas dans le salace. Comment est-elle réellement ? Finalement, ce n’est pas possible de connaître vraiment quelqu’un. Peut être qu’à la base, on se ressemble plus que ça n’y paraît, avec les femmes. Pour le moment, je me sens inchangé, l’esprit du moins.
***
Ciel magnifique ! Remis de mes ...
... émotions, j’approche du terrain en voiture, suivi de la moto sur sa remorque. L’attelage cahote sur les bosses, soulevant la poussière qui hésite à s’évanouir avant de glisser doucement vers le sud. J’aime ce terrain juché sur une butte boisée, entourée de champs verts.« Sauve-toi tit lapin » je chantonne en apercevant des chasseurs.
Cachés par les buissons touffus, les véhicules à l’abri des bosquets ne sont trahis que par les reflets du soleil sur les pare-brises. Au loin j’aperçois entre deux grands arbres la silhouette furtive d’un pilote et sa monture volant un court instant, mon cœur s’accélère en songeant aux moments qui s’annoncent.
Sans plan précis, j’ai envie de m’amuser un peu aux dépens des mecs du clubs : faire l’allumeuse ? parler façon corps de garde ? draguer la copine d’un pilote ? J’hésite, mais je pense surtout à en enrhumer un ou deux dans la ligne droite, surtout le frimeur, l’autre burne de macho, celui qui peut pas voir une fille passer sans dire une connerie du genre :
— houa ! regarde celle-là, l’est trop bonne, j’lui tasse le caca !
Poètes du soir, bonsoir, c’est le Nutella qui m’a fait repenser à la tirade. J’ai jamais réussi à lui rabattre son caquet à ce crétin, sous forme de répartie je veux dire, car lui tourner autour sur le terrain, ça ne compte pas vu que ce n’est pas une fusée.
Je me dirige au fond du parking en terre battue, sous les arbres, près d’un virage. Tiens ! je reconnais la camionnette de l’autre : je me mets à coté, ...