A la découverte du nouveau corps
Datte: 04/01/2019,
Catégories:
ff,
sport,
Oral
69,
Humour
fantastiqu,
Lesbienne
Auteur: Jeff169, Source: Revebebe
... montrent qu’il ne faut pas recommencer : c’est la première et la dernière fois !
Qu’y a-t-il de particulier dans « changer de sexe ? » bon, il y a sexe, c’est clair. Et puis j’ai déjà remarqué hier soir que le Nutella a le même goût. Ça doit être pareil pour la plupart des choses de la vie, pas la peine de perdre son temps.
J’ouvre les rideaux de la chambre qui donne sur la verdure du parc. Houa ! voilà le grand beau temps. Froid mais beau. La météo s’est encore viandée je pense alors, c’est bien la peine de leur payer des Cray ! Machinalement, j’ouvre le tiroir de la commode pour sortir un slip, puis je pars à nouveau dans mes pensées théoriques en repensant aux conversations avec un pote météo. J’enfile une jambe, l’autre, puis ça coince et je me casse la gueule comme une conne. Ben zut, mais qu’elle gourde, c’est pas possible !
Je vais farfouiller dans le sac de fringues de Tiphaine et finalement je trouve les sous-vêtements qu’il faut. Devant la glace je ne peux pas m’empêcher de me mater un peu. Trop classe ce corps ! Non, classe, c’est pas le mot. Bandant, je dirais, mais non ! Ouais, mouillant alors ? Je mets la main dans ma culotte en me demandant ce qui me prend de m’habiller déjà, finalement, il y a mieux à faire ! Je force un peu, ouille, ça tire les poils, j’écarte alors un peu les genoux, affichant une position indécente devant la glace. Hum ! je vais me rentrer un doigt ou deux, chouette ! Ouille. Ben ça alors, c’est sec, fermé, pire qu’un… enfin bon, ...
... c’est pas disponible d’un claquement de doigt ! Non, évidemment pensé-je alors. Je suis vraiment con. Je commençais à m’habituer de penser « conne », mais là, non : con ça colle mieux ! Oh et puis zut ! j’ai trop faim d’abord. Je finis d’enfiler un tee-shirt sur le chemin de la cuisine.
Pendant que le thé infuse, et que les tartines grillent – hum ! jamais je n’ai senti une si bonne odeur - je sors le deuxième bol pour le lait et les flocons d’avoine. Il va bientôt être midi, donc j’ai droit à deux repas. Étonnant quand même cette perception des odeurs, à moins que ce soit la méga faim ? Thé, tartines plus bol de flocons, ça va pas me suffire, et si je me faisais des œufs au jambon ? Si je n’allais pas faire un coup de moto-cross comme prévu, je me taperais bien une choucroute. Tiens, comme blague, je pourrais lui refiler trois kilos en trois jours, pas mal comme idée, non ?
Je repense à l’appel de Sylvie, la copine de Laurence. Bon, elle n’est pas là et Laurence veut son sac, j’aurais tort de ne pas en profiter ! Moi qui me disais : mince, avec tout ce boulot, je n’ai pas eu le temps d’organiser les festivités, il va falloir improviser. Voilà une aubaine qui tombe à pic. Punaise ! déjà onze heures, bon, j’appelle :
— C’est de la part de Jeff, c’est bien Laurence ?
— Oui, qu’est-ce qui me veut celui-là ? répond-elle.
— Euh, voilà, comme je passais pas loin, il y a des affaires qu’il voulait vous rendre : c’est moi qui les ai.
— Mais vous êtes qui ? demande Laurence ...