A la découverte du nouveau corps
Datte: 04/01/2019,
Catégories:
ff,
sport,
Oral
69,
Humour
fantastiqu,
Lesbienne
Auteur: Jeff169, Source: Revebebe
... de façon à débarquer nos bécanes entre les véhicules. Il est en train de fourbir son matos, puis il se retourne et me mate déjà comme s’il voyait une femme pour la première fois. À peine sortie, j’entends la rumeur tonitruante qui enveloppe le circuit. Un tas de quatre temps aujourd’hui. Quand un gros cube passe devant nous, ça pulse un barouf qui fait vibrer la cage thoracique comme ferait un baffle de boîte de nuit.
Plus tard, planquée par sa camionnette, j’enlève mon tee-shirt et me retrouve les seins à l’air. Il a déjà les yeux qui sortent des orbites, la langue qui traîne par terre façon Tex Avery.
— Oui tu peux regarder ! Mais parfois ça fait chier grave d’avoir des gros nibards, je lance, sans gène, tout en parlant comme lui pour être sûre qu’il comprenne.
Le crétin est sans voix, le vent glacé me fait tout de suite des tétons d’enfer, je passe le sous-tif de sport, et continue :
— Ben oui, ça frotte sous le plastron, pas terrible ! Par contre, j’me nique jamais les burnes sur la selle moi, ha ha !
— Euh, oui, c’est sûr…
Le voilà qui ne sait plus si c’est du lard ou du cochon. Étrangement, j’ai dû me forcer pour faire sortir de ma jolie bouche ce langage de charretier.
— Eh, t’as besoin d’aide pour monter dessus ? dit-il, goguenard.
— T’occupe, je réponds.
— Parce que c’est une moto d’homme, là !
Ça y est, il n’a pas pu s’empêcher, à peine ébranlé, le naturel revient au galop.
Comme d’habitude, je pars doucement. Bon, Tiphaine fait de la ...
... course de fond, ça devrait aller. Par contre, les biscotos, s’agirait pas que le guidon m’échappe des mains sur un saut ! On s’est promis de se rendre des corps en bon état. Tiens, les belles cuisses, c’est largement aussi costaud que les miennes pour se lever de la selle. J’adore ce terrain dans les bois, j’aime les grands arbres. Il suffit juste de ne pas sortir de la piste !
Après à peine un tour ou deux, voilà le zigomar qui me fait un intérieur de bourrin, puis il sort à l’extérieur en faisant un travers de porc. Façon de parler. Ça m’étonne pas, il est encore plus con que ce que je pensais. J’en remets un peu pour suivre le crétin qu’envoie sans échauffement, il n’en peut plus après trois tours évidemment ; on sort du circuit.
Alors qu’il a retiré son casque, j’arrive en descendant de la bécane tout en calant le moteur :
— Tain ! Je pouvais me foutre de la gueule des mecs avec leurs burnes, je dis, me pliant en deux.
— Un problème ? il demande, alors que je bloque la meule sur le lève-moto.
Je suis haletante, comme on l’est généralement après un ride mais là, j’en rajoute.
— Le double ! j’me suis mis court, putain ! j’me suis encastrée dans la deuxième bosse, tu vas pas me croire : j’me suis niqué le clito sur la selle !
Il est plutôt blême, à nouveau sans voix. Les grandes gueules, parfois faut pas grand-chose. Je me retourne vite pour pas éclater de rire et pars fouiner dans la caisse à outils.
Un double c’est deux bosses. Soit on saute gentiment la ...