Vendredi 8 mai 2048
Datte: 31/12/2018,
Catégories:
fh,
piscine,
sauna,
fsodo,
Auteur: Nooz, Source: Revebebe
... milieu plus humide et plus vivant. Elle s’agite, maintenant, sous l’action de ma langue ; sa respiration est saccadée, et soudain, dans une dernière ruade, elle se lâche.
— Oui, oui ma chérie, jouis ma toute belle, oui, c’est bien !
Je récolte le fruit de son plaisir dans une multitude de micro-séismes corporels. Enlacés, nous restons sans rien prononcer. Elle s’abandonne dans mes bras. Je suis bien.
Les jours se suivent et se ressemblent ; des éclats de rire s’échappent de la lice tous les après-midi. Elle rentre rompue de sa séance ; je la soigne, et nous faisons l’amour en douceur. Je prends un malin plaisir à la laisser diriger les opérations : elle ne manque pas d’idées pour que nous jouissions dans toutes les positions.
Ce soir, c’est le dernier jour. Hélène s’est faite belle pour son hôte ; maquillée et vêtue avec goût, elle veut de nouveau plaire. Gilles n’est pas insensible à son charme : il la dévore des yeux. Je ne l’ai pas souvent contemplé dans un tel état de fébrilité.
J’ai la gorge nouée quand je pénètre dans le bureau de Jean-Joseph, Plus aucune trace de l’événement, mais je vois encore Selma adossée au bureau, blanche et immobile, la bouche ensanglantée.
— Éléonore est arrivée hier soir ; elle est en cellule. Toutes les recommandations que vous avez demandées ont été exécutées.
— On va la laisser mariner jusqu’à ce soir, mais faites en sorte qu’elle sache que je l’interrogerai dans l’après-midi.
Je me lève ; je vois qu’il hésite.
— ...
... Julien, il faut que je vous informe : tous nos agents qui partent en mission enregistrent une mémoire, au cas où… Habituellement, elles sont destinés à leur famille ; Selma a fabriqué deux cubes, dont un pour vous et Hélène.
Il me tend le document, la main tremblante.
Je retrouve Hélène dans notre chambre ; elle comprend tout de suite mon désarroi. Nous nous installons, et je pose le cube sur le lecteur adapté. L’image de Selma s’élève dans la pièce ; elle est souriante, les cheveux dénoués, légèrement maquillée.
— Bonjour mes chéris ! Si vous recevez ce cube, c’est que tout ne s’est pas déroulé comme prévu…
J’entre dans la cellule ; une femme, la cinquantaine svelte, sportive, se lève brusquement de la chaise qui meuble la petite pièce. Elle me jette un regard plein de haine et de morgue.
— J’exige une explication immédiatement, cela fait cinq jours que l’on me traite comme une criminelle. Vous n’avez pas le droit de me traiter ainsi ; je veux parler à Jean-Joseph.
Mon calme et mon visage dur et inexpressif calment instantanément sa logorrhée. Je sors une corde en nylon et la pose sur la table ; elle recule dans un coin de la cellule. D’un geste vif, je saisis ses poignets, et un lien magnétique les enserre. Je fixe le mousqueton à la corde, la passe dans le crochet et soulève la femme, ne lui laissant que la pointe des pieds en contact avec le sol.
— Bonsoir, Madame Mubuntu ; oui, je vous dois une explication. Il y a six jours, un commando a attaqué le ...