Vendredi 8 mai 2048
Datte: 31/12/2018,
Catégories:
fh,
piscine,
sauna,
fsodo,
Auteur: Nooz, Source: Revebebe
... rend le baiser. Ses lèvres sont chaudes et salées. Je regarde ce corps magnifique, et ma main se régale des courbes voluptueuses de ses hanches. Mes doigts explorent chaque centimètre de sa peau ambrée, déclenchant une chair de poule communicative : les poils de mon bras se dressent, comme la pointe de son sein gauche quand j’effleure son téton brun. Ma main presse amoureusement un court instant le globe élastique et redescend sur son ventre rond.
Je sens sa main qui prend possession de ma hampe et en éprouve la rigidité. Mon index suit la vallée rebondie de son sexe et plonge dans un monde humide. Le doigt croché explore en profondeur l’abîme sous lui, et ma paume sent enfler sous elle le clitoris. Elle serre plus fort ma hampe. Je glisse mon corps sur elle et je pénètre un ventre en ébullition. Commence une montée graduelle de nos plaisirs. Je me contiens dans un rythme qui lui arrache des mini-orgasmes avant que nous nous délivrions dans un grand râle commun, secoués par des vagues violentes.
Cette nuit est la plus belle de celles passées depuis la mort de Selma. Nous nous sommes endormis sur le matin, comblés de tendresse.
Dans les deux semaines qui suivent, une vague inexplicable d’accidents, de suicides, de disparitions accablent la Compagnie dorée.
— Nous retrouvons notre envoyé spécial à Astana pourI-Télévision, Georges Delarue. Georges, est-ce que vous m’entendez ?
— Oui, Philippe. Comme vous pouvez le voir sur nos images, la place devant la résidence du ...
... président Nurik Nazarbaïev est noire de monde ; les services de sécurité tiennent la foule en respect, et maintenant depuis une vingtaine de minutes nous entendons des détonations venant de l’intérieur du palais. Nous vous tenons bien sûr au courant de l’évolution de la situation.
— Merci, Georges. Revenons sur le plateau pour décrypter les événements de ce début de soirée dans la capitale kazakhe. Éric de Dieuleveux, vous êtes chercheur à l’IRIS et vous êtes un spécialiste du Kazakhstan. Pouvez-vous éclaircir la situation ?
— Bonjour, Philippe. Tout porte à croire qu’un coup d’État se déroule en ce moment. Comme nous l’avons vu sur vos antennes, depuis plus de six mois le président – que l’on peut qualifier, au mieux, d’autoritaire – est confronté à de sérieux problèmes d’instabilité. Tout a commencé par des problèmes sur les champs pétrolifères de Kashagan et Kurmasngazy : des sabotages continuels et des mouvements de grève ont fait chuter les rendements de plus de 80 %, créant dans le pays des mouvements de révolte réprimés avec violence. On cite, de source dissidente, plus de 80 morts et de nombreuses disparitions. La majorité des sociétés internationales ont commencé de quitter le pays pour des raisons de sécurité.
Je pénètre dans le bureau dévasté de Nurik Nazarbaïev ; trois gardes du corps gisent au sol sur le tapis persan. Agnete et Dimitri, ainsi que trois autres de nos hommes, gardent en joue un homme vêtu d’un costume de soie blanche, assis à son bureau.
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