Un opéra peu classique
Datte: 23/12/2018,
Catégories:
fh,
cinéma,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
pénétratio,
fdanus,
fsodo,
couple,
Auteur: Martin, Source: Revebebe
... qu’aucun système stéréo ne pourra jamais égaler ».
Pendant que je montrais à Élise où se trouvaient le pop-corn et le coca, la porte de la salle de bain s’ouvrit enfin. Adeline fit son apparition dans la pièce de vie. Elle était rayonnante : des bas nylon noirs, une jupe bien au-dessus genou, un nouveau chemisier largement ouvert sur un collier de perles et une bouche à manger des cerises. Mais franchement, malgré tous ses efforts, je l’ai à peine regardée. J’étais trop impatient de partir. J’ai horreur d’arriver en retard. Une fois les enfants embrassés et câlinés – ce qui dura une éternité, comme d’habitude –, nous avons finalement pu monter dans la voiture.
Après un trajet relativement court et tranquille, nous sommes arrivés à l’opéra, longtemps à l’avance. Quand le portier vit nos billets, il dit d’un ton surpris :
— La loge de l’ambassadeur ! Un instant s’il vous plaît.
Il appela une ouvreuse, lui donna des instructions, puis elle nous conduisit à ladite loge. L’ouvreuse notifia qu’une bouteille de champagne était incluse et qu’elle serait apportée dès que possible. Elle dit également que, pendant la pause après le deuxième acte, nous serions attendus au bar VIP.
Nous étions les premiers et nous nous sommes donc installés au premier rang. Il y avait une dizaine de sièges dans la loge, avec de petites tables basses entre les fauteuils pour que nous puissions y déposer nos verres. Un serveur très courtois apporta une bouteille d’une excellente marque et ...
... un plateau de coupes pour que les autres invités encore absents puissent en jouir, eux aussi. D’autres bouteilles suivraient, assura le serveur.
Juste avant le début de l’ouverture, le même serveur est venu voir si nous n’avions besoin de rien. Nous étions toujours seuls. Il précisa que les retardataires étaient bien malchanceux : les portes resteraient inexorablement fermées et ils devraient, jusqu’à la pause, attendre dans une pièce où ils pourraient suivre l’opéra sur le circuit de télévision interne. Adeline me regarda d’un air étrangement aguicheur.
Le fait que personne ne se soit présenté ne me surprenait pas vraiment. Les billets pour de tels événements sponsorisés étaient simplement octroyés à titre de cadeaux d’affaires, souvent à des personnes qui n’étaient pas du tout intéressées et qui donc ne venaient pas. De plus, l’opéra proposé était l’œuvre d’un compositeur peu connu du grand public et le metteur en scène, réputé pour ses audaces, pas toujours aux goûts des pudibonds même modérés. En ce qui nous concernait, Adeline et moi étions bien à notre aise, avec toute une bouteille de champagne pour nous deux.
Bientôt, les lumières du hall et de notre loge furent progressivement atténuées et les premières notes de l’ouverture retentirent dans la fosse d’orchestre. Profitant de notre champagne, nous nous étions vite laissé emporter par la musique. Le rideau se leva et fit apparaître en pleine lumière une belle jeune femme, entièrement dévêtue, traversant à pas ...