1. Un opéra peu classique


    Datte: 23/12/2018, Catégories: fh, cinéma, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, fdanus, fsodo, couple, Auteur: Martin, Source: Revebebe

    Cette histoire date de plusieurs années. Adeline, nos enfants et moi habitions en province, dans un village proche d’une ville importante.
    
    — Grouille-toi, ma chérie, la baby-sitter est déjà là !, ai-je tempêté à hauteur de la porte fermée de la salle de bain, avant de dévaler les escaliers.
    
    Trop tard, bien sûr. Les enfants avaient déjà ouvert la porte et, propulsée par notre progéniture survoltée, Élise fit son apparition. Élise, la fille aînée d’un de nos voisins et amis, est définitivement la baby-sitter attitrée à la maison. C’était toujours une fête pour les enfants : ils pouvaient louer une vidéo, manger du pop-corn et boire du Coca-Cola ! Adeline et moi pouvions toujours partir rassurés, la nichée était entre de bonnes mains. Notre fils aîné, sept ans à cette époque, m’a dit un jour qu’il adorait se blottir sous l’aile accueillante d’Élise, en reposant sa tête contre sa poitrine généreuse.
    
    — C’est chouette, disait-il, et en plus, elle sent bon !
    
    Pire coquin que son père, ce gamin ! Ça promettait pour plus tard ! Et je sais à présent que la promesse est largement tenue !
    
    Ce soir-là, il y avait quelque chose de spécial au programme. Quelques jours auparavant, mon patron était entré dans mon bureau, sans frapper comme à son habitude. Cela arrivait souvent, car son propre bureau n’était que deux portes plus loin. Après avoir donné quelques explications sur le dernier projet sur lequel je travaillais, il déclara :
    
    — Je pense que vous aimez la musique ...
    ... classique, Martin !
    
    C’était évidemment un euphémisme. Je travaillais habituellement avec de la musique classique en fond sonore.
    
    Il se fait qu’à cette époque, les très grands patrons – que je n’ai jamais pu voir, d’ailleurs – pensaient qu’il fallait absolument faire quelque chose en matière de relations publiques. La société de produits chimiques pour laquelle je travaillais n’avait pas la meilleure réputation en la matière. Le conseil d’administration avait donc décidé de devenir sponsor de l’opéra local. Tout un programme pour un patron qui, peu avant, m’avait encore demandé de baisser le volume de ma radio.
    
    Conséquence de ce sponsoring, notre société recevait un certain nombre de billets pour chaque représentation. Ils étaient bien sûr d’abord réservés aux clients importants, mais de temps en temps, il restait quelque chose pour le personnel. Parce que mon amour pour le classique est généralement connu, j’ai apparemment été le premier à en bénéficier. Bien sûr, il ne s’agissait pas de simples billets pour un parterre, « où la plèbe s’amasse », comme disait mon boss. « Non, monsieur, notre société fait les choses comme il se doit. Les billets proposés aux clients et accessoirement au personnel sont valables pour des loges, avec une excellente acoustique et une remarquable vue sur la scène. Vous pouvez déguster un verre de champagne en toute tranquillité, en compagnie des autres invités d’importance, pendant que les mélodies célestes vous imprègnent avec une perfection ...
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