Nouvelle exhibition à la plage - Histoires de Sexe

Nouvelle exhibition à la plage

06 NOUVELLE EXHIBITION À LA PLAGE

L’excès d’excitation les mena rapidement à un orgasme foudroyant qui les libéra d’un coup de toute cette tension sexuelle accumulée. Après un profond baiser où leurs langues mêlaient non seulement leurs salives mais le goût salé de leurs sécrétions les plus intimes, elles sombrèrent rapidement dans une sieste réparatrice, épuisées par tant d’émotions.

Vers les cinq heures de l’après-midi, quand furent passées les fortes chaleurs, il fut temps de se décider à retourner à la plage. Isabelle comprit d’elle-même que Sylvie ne tolèrerait pas qu’elle s’y trouvât autrement qu’intégralement nue, et dans la glorieuse nudité supplémentaire que signifiait son absence de toison.

Évidemment, elle était déjà habituée depuis longtemps à la nudité sur la plage. Cela lui paraissait même l’état le plus évidemment naturel pour aller nager.

Mais le fait d’exposer effrontément sa fente à la vue de tous lui demanderait encore le même effort de volonté qu’elle venait de déployer le matin même. Il lui fallut rassembler tout le courage dont elle était capable et la ferme volonté de ne pas décevoir son amie pour aller jusqu’au bout.

De plus, Sylvie prenait un malin plaisir à la photographier avec son polaroïd. Elle découvrait donc, photo après photo, ce que les personnes présentes sur la plage pouvaient également voir de son corps. Elle se rendit vite compte qu’elle ne pouvait plus rien cacher de son anatomie la plus intime : même quand elle se ...

... comportait le plus normalement, on apercevait clairement entre ses grandes lèvres soigneusement épilées, le contour de ses petites lèvres qui indiquait à tout le monde l’entrée de son sexe.

Le fait que Sylvie lui ait strictement interdit de serrer les jambes sous aucun prétexte, même ici à la plage lorsqu’elle prenait le soleil, constituait une preuve de plus de son obéissance.

Comme le montraient certaines photos, l’écartement de ses cuisses exigé par Sylvie suffisait carrément à faire apparaître à la vue de tout passant même son clitoris dont elle ne parvenait pas malgré tous les efforts de sa volonté à éviter les excitations à répétition.

Isabelle se demandait quand elle serait enfin prête à soutenir le regard d’autres baigneurs sur sa féminité dévoilée sans rougir de façon plus ou moins marquée.

D’un côté de sa conscience, elle se sentait rabaissée, d’être si contrainte d’avoir à surmonter un sentiment de honte toujours si présent et – comme elle le sentait bien – si profondément ancré en elle. De l’autre, elle se sentait pourtant bien et fière de réussir de nouveau à vaincre ses propres résistances instinctives et de combler totalement les attentes de Sylvie.

Peu avant l’heure de leur retour, Sylvie se mit à farfouiller dans son sac de plage et se tourna ensuite vers Isabelle :

— J’ai quelque chose pour toi ! dit-elle en souriant.

Isabelle s’assit et regarda surprise ce que Sylvie lui avait glissé dans la main : trois petites boules de métal brillant, pas si ...