19 mois, 13 jours et quelques heures
Datte: 20/12/2018,
Catégories:
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Auteur: Toubab_7, Source: Revebebe
... beaucoup pensé à toi ces derniers temps, que tu n’es pas un coup d’un soir, qu’il y a quelque chose de plus… Mais aucune relation n’est possible. C’est trop dangereux pour moi comme pour toi. Tu le sais aussi et te dis prête à attendre ton diplôme… Bon dieu, ça fait plus d’un an et nul ne doit s’imposer des choses pareilles. En tout cas, moi, c’est le genre de promesse que je ne ferais jamais. Cela t’est égal. Tu veux juste que nous restions amis et que nous en rediscutions à ce moment là… C’est une folie. Une folie que j’accepte.
On a bien essayé de jouer la comédie de l’amitié. Par mail ou par messagerie instantanée. Un contact par semaine au début, puis tous les trois ou quatre jours, puis chaque soir… On se raconte, on se confie en toute sincérité. Il n’y a que ces trois derniers mois que nos échanges ont pris une tournure des plus érotiques. Quand il est devenu évident que nous redeviendrions amants. Quand, surtout, tu m’as dit être heureuse d’avoir attendu. Je me suis inquiété de savoir si le plaisir physique ne te manquait pas et toi, tout naturellement, tu m’as expliqué comment, par tes propres moyens, tu t’adonnais au plaisir solitaire. Tu m’as parlé du bain ou du lit, du manche de ta brosse fétiche et, plus surprenant, d’un certain fruit jaune et oblong. Plus tard, tu m’as parlé du sex-toy que je t’ai fait livrer. Et moi ? J’ai aussi évoqué mes masturbations, mais avec certaines omissions.
J’ai omis ce film de nous qui, de plus en plus souvent, passait sur ...
... mon ordi pendant que je me caressais.
J’ai aussi omis de parler de ces deux maîtresses. Marianne, une quinqua célibataire rencontrée pendant les vacances. Petite brune pétillante aux rondeurs affirmées et au caractère bien trempé. Et bien cochonne au lit, sans tabous ni chichis et très ouverte à la sodomie. Elle savait vraiment y faire, était volontaire mais je n’ai jamais approché avec elle un plaisir aussi fort qu’avec toi. Pas plus que je ne l’ai retrouvé entre les cuisses de Sophie, une amie d’amis qui, sous des airs de jeune femme libérée, est vraiment coincée. Un corps superbe mais dont on ne peut pas pleinement profiter. Une seconde expérience qui m’a confirmé que c’est bien toi que je voulais.
19 mois, 13 jours et quelques heures. C’était hier.
J’ai l’impression de revivre cette matinée d’octobre. Même sensation de plénitude. Même sensation d’irréalité. Sauf que, là, tu es encore à côté de moi. Je bascule sur le côté pour venir t’enlacer. J’aime sentir ton corps, sa douceur, sa chaleur, son odeur. À demi assoupi, je me laisse envahir par les images de la veille. Si je me souviens clairement de notre arrivée, le reste est plus flou. La chambre. Nos corps nus sous la couette. Douceur et sensualité. Le flux et le reflux de mon corps sur le tien. Une union charnelle en toute simplicité. Nos bouches soudées. Nos sexes enchâssés. De folles déclarations d’amour murmurées. La jouissance qui nous terrasse.
L’ondulation de tes reins contre mon bassin me ramène au ...