1. 19 mois, 13 jours et quelques heures


    Datte: 20/12/2018, Catégories: fh, hplusag, profélève, amour, amourcach, Auteur: Toubab_7, Source: Revebebe

    ... embrasses mon torse, puis mon ventre, comme prise d’une envie subite. Et tu repousses la couette pour accéder librement à mon membre. Je te retiens, te dis que tu n’es pas obligée. Tu le sais, tu en as envie. Ainsi débutent d’interminables préliminaires passés à se goûter l’un l’autre, à se caresser, à se regarder…
    
    Et puis l’amour. Celui qu’on fait.
    
    Et puis l’amour. Celui que tu as pour moi. Ce coup de foudre quand tu m’as vu.
    
    Et puis l’amour, la pire des explications. Celle qui me désarme complètement. Si tu avais été une petite garce, une manipulatrice, j’aurais su quoi faire. Mais là…
    
    19 mois, 13 jours et quelques heures. Et enfin…
    
    On a quitté la soirée à quelques minutes d’intervalle en se donnant rendez-vous au coin de la rue. On n’a plus besoin de se cacher mais pas encore envie de se montrer. Un long baiser passionné prélude à une courte course éperdue jusque chez moi. Les escaliers sont montés quatre à quatre. La porte d’entrée se referme sur notre nid. Et nous restons l’un face à l’autre, flottant, indécis. Comment mettre fin au mieux à cette attente ?
    
    Entre deux baisers à pleine bouche, tu me dis ton impérieux désir de me sentir en toi. Alors, sans m’éloigner de tes lèvres, je glisse une main sous ta robe, remonte le long de la cuisse, apprécie la lisière d’un bas et ce qui me semble être l’attache d’un porte-jarretelles. Je me dirige ensuite vers ta culotte et ne trouve que ton mont de Vénus et ta toison soyeuse. Je t’interroge du regard et, ...
    ... rougissante de ton audace, tu me dis l’avoir enlevée juste avant de partir. Bon dieu ! Et en plus, tu es trempée. Alors, d’une pression sur les épaules, je te fais te retourner et te pencher en avant jusqu’à ce que ta poitrine s’écrase sur le meuble bas de l’entrée. Ta jupe est relevée, mes pantalon et caleçon descendus, et je m’introduis en toi d’une lente et longue poussée que tu accompagnes d’une plainte qui en dit beaucoup sur ton plaisir.
    
    À partir de là, notre union n’est qu’un furieux crescendo vers la jouissance. Jouir pour marquer la fin de l’attente. Jouir pour évacuer la frustration de ces mois passés. Jouir pour assouvir le désir de jouir.
    
    Et ça finit par venir. Mon corps repose complètement sur le tien. Ma joue est collée à la tienne. J’ai l’impression que nous ne faisons plus qu’un, des pieds à la tête, de ma queue à ton vagin. À force de petits coups de reins secs et nerveux, je sens ma résistance faillir. Je te préviens et, toi, suppliante, tu me dis :
    
    — Oui, viens… viens !
    
    En voyant tes yeux pleins de larmes, je m’inquiète. T’ai-je fait mal ? Ai-je été brutal ? Rassure-moi, ça va ?
    
    C’est la première fois de ma vie qu’une fille pleure de bonheur dans mes bras.
    
    19 mois, 13 jours et quelques heures. Qu’avons nous fait de tout ce temps ?
    
    Les premières semaines qui suivent notre coup de folie, il ne se passe rien. On se croise à l’Institut et, mis à part un sourire un peu plus appuyé que de coutume, rien ne trahit ce qui s’est passé entre nous. Et ...
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