19 mois, 13 jours et quelques heures
Datte: 20/12/2018,
Catégories:
fh,
hplusag,
profélève,
amour,
amourcach,
Auteur: Toubab_7, Source: Revebebe
... corps se tortiller. T’entendre gémir. Te donner du plaisir. Revêtir un préservatif. Te prendre. Te prendre encore et encore. Te prendre moi sur toi. Te prendre toi sur moi. Te prendre moi derrière toi. Te prendre et te prendre pour exploser tout deux dans une jouissance violente et sonore.
S’écrouler. S’endormir.
Le réveil. Je flotte encore à moitié dans les brumes du sommeil. Les yeux fermés, je revois des images de la nuit. Des bruits me parviennent de l’appartement. Je n’ai donc pas rêvé l’amour avec Julie. Je prends plaisir à repenser à ton corps, au plaisir que nous avons eu. Tu es vraiment jolie, très jolie. Peut-être même trop jolie pour moi. Qu’est-ce que tu me trouves ? Tu n’as rien de la collectionneuse de mecs et j’ai du mal à t’imaginer amoureuse. À moins que tu ne sois amoureuse du prof plutôt que de ma personne, comme cela peut arriver ? De question en question, d’hypothèse en hypothèse, la douce excitation que je ressens se transforme en sourde inquiétude. Je commence à t’imaginer intrigante et manipulatrice. Et si tu cherchais à me nuire ? Et si tu allais dire que je t’ai forcée à avoir des relations sexuelles ?
Je viens de t’apercevoir dans la cuisine. Ta beauté et ta délicatesse désarment mes craintes autant qu’elles les nourrissent. Je reviens dans la chambre sans t’avoir signalé ma présence. Et j’attends. J’attends ton retour pour que tu m’expliques. Je ne suis d’ailleurs pas seul à attendre. Posée sur mon bureau, une camera numérique attend ...
... elle aussi.
La nuit vient de s’installer et tu viens de partir. Nous nous sommes quittés sans savoir si nous pourrions ne pas nous revoir.
Ce n’est que le lendemain que j’importe le film sur mon ordinateur et que je le visionne. Plus de six heures d’enregistrement. Six heures passées dans la chambre. À faire l’amour, à discuter, à manger un peu et, pour finir, à faire encore l’amour avant de se dire au revoir.
Tu apparais sur l’écran. Démarche gracieuse et féline qui t’amène jusqu’à moi, jusqu’au lit. Le plus naturellement du monde, tu viens poser un baiser sur ma bouche en me disant bonjour. Je voudrais te garder à distance pour que l’explication soit plus franche. Mais je n’y arrive pas. Tu viens de te blottir contre moi, ta tête contre mon torse. Au bout de longues minutes, j’ose enfin rompre le silence :
— Écoute, Julie…
— Je sais, nous n’aurions pas dû. Je le sais mais je n’ai pas pu faire autrement. Cela fait si longtemps que j’en avais envie. Une envie de vous qui me vrille le ventre et qui, cette nuit m’a donné la force de faire cette folie. Je vous ai menti. Mes clés sont dans mon sac et j’ai juste fait semblant d’appeler mes amis. Il fallait que vous m’ameniez chez vous car je savais qu’une fois ici, je pourrais aller au-delà de ma timidité. Et je ne regrette pas car j’ai passé la plus merveilleuse nuit d’amour de ma vie.
— Je ne sais pas quoi dire.
— Vous n’avez rien à dire. Pardonnez-moi.
Tu m’as dit tout ça sans me regarder. Et maintenant, tu ...