Perte de ma virginité
Datte: 18/12/2018,
Catégories:
fh,
fplusag,
jeunes,
vacances,
humilié(e),
vengeance,
contrainte,
Voyeur / Exhib / Nudisme
facial,
Oral
pénétratio,
init,
confession,
prememois,
inithf,
Auteur: Amateur de mots et de..., Source: Revebebe
... poitrine. Mes yeux suivaient le mouvement de l’éponge. Mais à peine pouvai-je entrevoir sa main passer sur ses fesses puis se glisser entre les cuisses que la voix d’une de mes sœurs résonna dans le hall. Je quittai mon observatoire en pestant intérieurement contre cette « interruption involontaire du programme » et rejoignis ma chambre la tête pleine d’images et le sexe douloureux par la tension.
À partir de cet événement, mes vacances prirent une autre tournure. J’étais obsédé par le corps de cette femme mature, de trente ans mon aînée. J’en oubliais même mes premières préventions à son égard et, si sa morgue et sa distance m’agaçaient encore, j’avais réduit cette brave dame catéchiste à un corps à épier. Pendant plusieurs jours j’imaginais tous les subterfuges pour tenter de renouveler la séance d’observation, mais à chaque fois, un imprévu faisait échouer mes plans.
Un après-midi, ma mère dut s’absenter pour aller au chevet d’une vieille tante et laissa son amie seule. Je remerciai le ciel pour cette opportunité et échafaudai tous les plans possibles pour essayer de la surprendre dans son intimité, lorsque la voiture de mon père se gara devant le perron.
— Eh bien, tu es là Patrick ! me lança-t-il l’air surpris et un peu agacé. Je pensais que tu accompagnais ta mère.
Il paraissait contrarié et se lança assez maladroitement dans de difficiles explications pour justifier sa présence en plein après-midi.
— Je vais travailler dans mon bureau et toi que ...
... fais-tu ?
— Je vais bricoler dans la serre. J’ai envie de la nettoyer un peu, elle est quasiment abandonnée depuis des années.
Je le laissai, enfilai des bottes et une paire de gants et me dirigeai vers la serre. Les tentatives oiseuses de justifications paternelles, l’absence de maman, les années de froid entre les deux amies, les insinuations à mi-voix de cette dernière quant à la proximité douteuse de son amie et de son mari, et les paroles acerbes, mais étouffées entre mes parents au sujet de Marie-Laure… tout un faisceau de présomptions s’accumulait comme pour me signifier la pertinence de mes soupçons… À mesure que j’avançai, un doute sournois s’immisça et s’ingénia à assembler les pièces d’un puzzle fantasmé.
Malgré la pauvreté de ma vie sexuelle, je n’étais pas complètement naïf sur la nature humaine. Je n’avais jamais imaginé mes parents comme un couple et comme tous les enfants, qu’ils puissent avoir une vie sexuelle et amoureuse. Pour l’heure, je voyais mal mon père dans le rôle de madame Bovary, épris d’un idéal romantique qu’un« mariage insipide et l’ennui conduisent à l’adultère ». Mes études littéraires m’avaient ouvert l’esprit sur l’hommerie et la notion d’adultère, et cette dernière, bien que très universitaire, n’en était pas moins une réalité humaine. Du« Diable au corps » de Radiguet, à« La femme du boulanger » de Pagnol en passant par« La femme d’un autre » et« Le mari sous le lit » de Dostoïevski, la littérature fourmillait de ces amours ...