1. Perte de ma virginité


    Datte: 18/12/2018, Catégories: fh, fplusag, jeunes, vacances, humilié(e), vengeance, contrainte, Voyeur / Exhib / Nudisme facial, Oral pénétratio, init, confession, prememois, inithf, Auteur: Amateur de mots et de..., Source: Revebebe

    ... lentement forme. Aujourd’hui encore, en repensant à cet épisode, je reste terrifié par mon audace.
    
    Un peu après minuit, sachant toute la maisonnée couchée, je me levai et descendis dans le bureau de mon père où je subtilisais une feuille de papier à l’en-tête de son nom et griffonnai en imitant son écriture sèche et serrée :
    
    — Je crains que notre relation ne soit connue. Il faut à tout prix que nous parlions. À 18 h dans la serre.
    
    Je pliai la feuille en quatre, la glissai furtivement sous la porte de la chambre de Marie-Laure puis rejoignis ma chambre.
    
    À mesure que je cherchais le sommeil, la fierté de mon audace se tempérait d’un fort sentiment de crainte. Mais je suis fou ! Si elle en parlait à ma mère, si elle découvrait la falsification, si mon père découvrait la supercherie ? Les sentiments contradictoires de crainte et d’orgueil se mêlaient aux images de la scène surprise par le trou de la serrure : mon père pantalon aux chevilles, fesses à l’air, la bouche de Marie-Laure avalant avec gourmandise son sexe, les cuisses blanches et rondelettes, l’ombre de la touffe de poils sombres, son souffle retenu, les ahanements paternels s’enfonçant entre les cuisses… Mon imagination se fixait sur les seins lourds ballottant au rythme des coups de pilon. L’image de mon père s’estompait et c’est la mienne qui apparaissait. J’étais à genoux entre les cuisses, écartais de mes mains les chairs épaisses, fouaillais le sexe béant comme un jeune veau tétant sa mère. À la ...
    ... recherche d’un apaisement, ma main retrouvait le chemin si souvent parcouru le long de mon ventre et empaumait ma jeune tige tendue à l’extrême avant de sombrer dans un profond sommeil.
    
    Le lendemain matin, réveillé de bonne heure, je descendis dans la cuisine où mon père finissait son petit déjeuner. Je m’approchais de lui et l’embrassai.
    
    — Il faut que j’aille à Rennes toutes affaires cessantes, me dit-il en avalant son café. Maman est au courant. Je ne renterai que pour le dîner ce soir.
    
    Pas un mot sur Marie-Laure et mon billet. Ouf, il ignorait tout et je le savais trop mauvais acteur pour jouer un rôle de composition. Sa tasse posée, il sortit et quelques minutes plus tard sa voiture s’éloigna dans l’allée.
    
    Je préparai mon petit-déjeuner. La maison était encore silencieuse. Je ne pouvais, à mesure que les minutes passaient, chasser de mon esprit la peur des conséquences de ma folie. Comment avais-je pu oser glisser ce billet sous la porte de Marie-Laure ? Il était trop tard maintenant pour essayer de le récupérer.
    
    Alors que je terminai mon café, maman entra dans la cuisine. Elle passa affectueusement une main dans mes cheveux et m’embrassa.
    
    — Tu as vu papa ? Il est parti très tôt ce matin. Encore ses affaires. Je me demande quand cela cessera-t-il ?
    
    Quelques minutes plus tard, Marie-Laure entrait dans la cuisine enveloppée dans une robe de chambre. Elle avait l’air songeur en franchissant la porte, mais dès qu’elle aperçut ma mère elle afficha un large ...
«12...111213...21»