1. Perte de ma virginité


    Datte: 18/12/2018, Catégories: fh, fplusag, jeunes, vacances, humilié(e), vengeance, contrainte, Voyeur / Exhib / Nudisme facial, Oral pénétratio, init, confession, prememois, inithf, Auteur: Amateur de mots et de..., Source: Revebebe

    ... comme Emma Bovary trompe son pharmacien de mari. Quand le désir se fait trop fort, peu importe d’ailleurs la proie. Certaines femmes, faisant fi de la bienséance, jettent aux orties le froc de leur éducation et vont même jusqu’à jeter leur dévolu sur le mari de leur meilleure amie…
    
    Après un long silence, Marie Laure reprit avec agacement.
    
    — C’est ridicule ! Tu es un enfant, qui ne sait rien de la vie. Que peux-tu savoir du désir des femmes. Ce n’est pas dans les livres que l’on apprend cela. Je suis surprise de tes propos. C’est cela que l’on apprend en classe prépa ?
    — C’est un des thèmes les plus traités en littérature et à bien y regarder il y a peu de couples fidèles. Tous les hommes ne sont pas Ulysse et toutes les femmes aussi fidèles que Pénélope. Encore que ce dernier, si mes souvenirs sont exacts, a passé au cours de son périple de bons moments avec Calypso…
    
    Me souvenant d’une phrase piochée dans un bouquin, je me l’attribuai en prenant un air faussement docte et particulièrement prétentieux :
    
    — L’infidélité, vous le savez, se fonde sur l’acceptation de faire fi des illusions de la passion.
    
    Assez satisfait, je pensai avec une certaine forfanterie donner l’estocade.
    
    — Reste qu’il y a peu de cas où une femme devient la maîtresse du mari de sa meilleure amie. Jean-Jacques Rousseau disait de cette situation : « Abuser de la confiance de son amie, c’est la plus abjecte des trahisons ». Mais, vous le savez, la trahison est la distraction préférée des ...
    ... hypocrites.
    
    Marie-Laure était blême. Ses lèvres serrées et ses yeux gris traversés d’éclairs de méchanceté en disaient long sur sa surprise et son trouble.
    
    Entendant maman raccrocher le téléphone, je me levai et quittai théâtralement le salon, drapé comme un acteur dans ma fatuité. Je franchissais le seuil et m’apprêtais à rejoindre ma chambre quand un sifflement vipérin parvint jusqu’à moi.
    
    — Tu n’es qu’un petit con de puceau !
    
    Il fallait que la colère soit particulièrement forte pour qu’une telle phrase franchisse les lèvres d’une honorable dame catéchiste. En lâchant ces mots, qui avaient pour but de me blesser, elle révélait sa véritable nature et mettait au jour sa duplicité.
    
    Je reçus cette phrase comme la morsure du fouet. Une gifle publique n’aurait pas davantage atteint ma fierté de jeune homme. Pour être puceau, je n’en étais pas moins homme et cette peste allait s’en rendre compte.
    
    — Eh bien, Patrick, tu pourrais nous dire bonsoir, me lança maman en me croisant.
    — Il me l’a dit à sa façon, minauda Marie-Laure en se ressaisissant.
    
    Je remontai dans ma chambre et me jetai sur mon lit en cherchant de quelle manière j’allais pouvoir me venger. Comment punir cet affront ? Comment humilier cette pimbêche avec ses grands airs de donneuse de leçon. À mesure j’échafaudais les plans les plus fous… La découverte de sa liaison avec mon père me donnait un atout qu’il fallait que j’exploite. La fortune souriant aux naïfs et aux aventureux, ma riposte prenait ...
«12...101112...21»