Perte de ma virginité
Datte: 18/12/2018,
Catégories:
fh,
fplusag,
jeunes,
vacances,
humilié(e),
vengeance,
contrainte,
Voyeur / Exhib / Nudisme
facial,
Oral
pénétratio,
init,
confession,
prememois,
inithf,
Auteur: Amateur de mots et de..., Source: Revebebe
... sourire aussi faux que le bonjour que je lui adressai.
— Comment vas-tu Marie-Laure, tu as l’air crevée ma pauvre ? Tu n’as pas bien dormi ? lui demanda ma mère.
— Pas très bien, non. Je ne sais pas pourquoi, mais je n’ai pas pu trouver le sommeil. Peut-être la chaleur ?
Elle feignait de m’ignorer et laissait ses yeux glisser sur moi avec froideur. La gêne, la colère ? Et si elle avait découvert la supercherie ? Non., impossible ! Que faire ? L’ignorer à mon tour. Je me sentais piégé. Impossible maintenant de ne pas aller jusqu’au bout de la mystification. Si elle se rendait à la serre ce soir et n’y trouvait personne, elle en parlerait à mon père et tout serait démasqué.
— Que faites-vous aujourd’hui ? lança Marie-Laure s’adressant à ma mère.
— Je pense aller à la plage avec les filles. Mais il fait tellement chaud qu’il vaut mieux y aller en fin d’après-midi. Mon mari a dû s’absenter et ne rentrera pas avant 19 h, voire probablement plus tard. Et toi, que penses-tu faire, Laurette ?
— Je ne sais pas, j’ai tellement mal dormi cette nuit que je pense rester ici. Il fait très chaud et je crois qu’il serait plus raisonnable de me reposer. Je reprends la route demain midi et il vaut mieux que je reprenne des forces avant de rentrer sur Paris.
Je prétextai un rendez-vous chez des amis pour fuir la place. Marie-Laure avait les yeux cernés et son visage, dès qu’elle n’était plus en représentation semblait plus pâle, plus froid qu’à l’habitude.
Toute la journée, ...
... je ressassais le conflit intérieur qui m’agitait entre fierté, crainte honteuse d’être découvert et l’impossibilité de faire machine arrière sans prendre le risque d’un scandale. J’essayais de me persuader qu’au point où j’en étais je n’avais pas d’autre choix que d’aller jusqu’au bout. Mais, si l’audace consistait à me convaincre que je pouvais faire tomber cette pimbêche de Marie-Laure dans mon piège, le courage serait de pousser la porte de la serre.
À 17 h, je quittai mes amis chez qui je m’étais réfugié et, un quart d’heure plus tard, je tournai, les mains tremblantes, la poignée de la porte vitrée métallique. La serre n’était pas abandonnée mais, depuis le décès de mon grand-père qui vouait une passion aux orchidées, elle n’était plus vraiment fréquentée. Une impression de touffeur m’assaillit. Le long des allées, la nature avait petit à petit repris ses droits et les tables de préparation et de bouturage étaient envahies de plantes en fin de vie et de vieux pots de terre cassés. Certaines orchidées, libérées des contraintes imposées par feu leur dompteur, s’étaient émancipées et avaient colonisé les tuteurs d’autres espèces. Je passai devant le cattleya préféré de mon grand-père et souris en me souvenant que Proust prêtait à son héros Swann l’expression « faire cattleya » pour dire pudiquement « faire l’amour ». Quant à Odette, la femme qu’il convoitait maladroitement, elle avait pendant sa jeunesse servi de modèle à plusieurs peintres sous le pseudonyme de « miss ...