1. Perte de ma virginité


    Datte: 18/12/2018, Catégories: fh, fplusag, jeunes, vacances, humilié(e), vengeance, contrainte, Voyeur / Exhib / Nudisme facial, Oral pénétratio, init, confession, prememois, inithf, Auteur: Amateur de mots et de..., Source: Revebebe

    ... avec autant de vivacité qu’un bœuf sous l’aiguillon. Le visage en sueur, le souffle court, je rejoignis le palier sur la pointe des pieds et descendis à l’étage au-dessous. Je me glissai dans la salle de bain au moment même où une de mes sœurs, poursuivie par la plus jeune apparut sur le palier.
    
    Le soir, au dîner, mon père, les yeux plongés dans son assiette, silencieux, jetait de temps en temps un regard furtif vers sa maîtresse. Ma mère, naïve et enjouée, babillait, entraînant son amie dans des conversations futiles. J’observai à la dérobée Marie-Laure et restai médusé par son aplomb. L’image de cette femme nue, haletante, en sueur, besognée par mon père, minaudant à présent, souriant, éclatant de rire avec un naturel désarmant faisant croître en moi un mélange de colère sourde, de jalousie et probablement d’envie.
    
    À l’issue du repas, maman prépara la tisane vespérale. Mon père qui n’avait pas dit un mot de la soirée prétexta des courriers urgents pour s’enfermer dans son bureau.Post coïtum, homme triste ? Mes sœurs étaient montées se coucher, je suivis machinalement le mouvement vers le salon et m’y installai, légèrement en retrait des deux femmes qui papotaient
    
    Le téléphone dans le hall d’entrée sonna, maman se leva en s’excusant, nous laissant, Marie-Laure et moi-même, seuls dans la pièce. Faute d’interlocutrice, elle se tourna vers moi en tenant sa tasse d’une façon si maniérée que mon ressentiment redoubla. J’essayais de contrôler le sentiment de colère qui ...
    ... m’agitait. Ce n’est pas que mon père puisse avoir une maîtresse qui me dérangeait, mais avec mes yeux d’à peine plus de vingt ans, c’est que celle-ci soit la « meilleure amie » de ma mère et qu’elle puisse s’en jouer avec autant de duplicité.
    
    — Alors, Patrick, à quoi occupes-tu tes vacances ? Je te vois toujours seul. Aucun de tes amis ne s’est joint à toi cet été ? J’ai connu cette maison pleine de jeunes gens. C’était épatant.
    
    Épatant ? et pourquoi pas chouette ! Le vocabulaire et le ton chichiteux de cette salope m’exaspéraient au plus haut point.
    
    — Tu n’as pas de petite amie ? me lança-t-elle avec un ton d’entremetteuse mondaine à l’affût d’un ragot à colporter.
    — Vous savez, je prépare ma rentrée et j’ai une pile de bouquins à lire. J’ai énormément de travail de préparation, d’autant que j’ai choisi comme thème d’étude celui de l’adultère dans la littérature.
    
    Je laissai volontairement mes paroles en suspens et, après un silence parfaitement mesuré, je continuai, étonné de mon propre machiavélisme.
    
    — Mais vous pourriez peut-être m’aider, sur ce sujet.
    
    Interloquée, Marie-Laure ne répondit pas. Son regard cherchait le mien avec un mélange d’inquiétude et de surprise. Relativement fier de mon effet, je continuai.
    
    — Vous savez, si j’en juge par la littérature, l’adultère est assez répandu. Une femme seule, déçue par la vie, un zeste de romantisme ou tout simplement le besoin de satisfaire une pulsion sexuelle frustrée par un manque persistant. Regardez ...
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