1. Ascenseur vers l'azur


    Datte: 16/12/2018, Catégories: extracon, ascenseur, miroir, Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe

    ... bosse, bien arrondie. Supplice de Tantale : il faut attendre le sommet. Vingtième étage.
    
    Puisqu’elle a donné le signal, puisqu’il est permis de s’enhardir, je soulève un pan de la robe afin de glisser sur la surface lisse d’une cuisse charnue. Raphaëlle en profite pour se suspendre à mon cou, soutenue par mes deux mains sur ses jambes impudiquement découvertes. Les parfums féminins m’enivrent littéralement. Nos regards se plongent l’un dans l’autre et nos lèvres s’apprêtent à se rejoindre. Ma tendre amie me semble aussi légère que l’est la vie en ce moment précis. Mon sexe comprimé est tout contre le sien : il me suffirait d’ouvrir ma braguette et d’écarter sa culotte, dont l’humidité se transmet à mon pantalon, pour que ma verge bondisse et pour la pénétrer d’un coup, sans autre forme de préliminaire. Vingt-troisième étage.
    
    Alerte ! Incident critique au vingt-quatrième : la porte s’ouvre prématurément, l’ascenseur ayant été appelé par un habitant de l’immeuble que ma douce amante ne connaît que trop bien pour son habitude de glisser dans les boîtes aux lettres de petits mots venimeux afin de condamner les faits qu’il a discrètement observés et jugés comme contraires à la morale. Or, la belle Raphaëlle ne craint pas, par les nuits où la forte chaleur l’empêche de dormir, de prendre le frais sur son balcon dans une tenue des plus légères, parfois même dans le plus simple appareil, allongée sur son transatlantique afin de laisser jusqu’à l’aurore le vent caresser ...
    ... délicatement sa peau dévoilée, en exposant ses charmes à quiconque possède une bonne vision nocturne et veut la regarder librement, voire à cette occasion de s’adonner au plaisir solitaire des doigts ou d’un jouet vibrant, ou bien d’aimer son époux à la lueur des étoiles. En conséquence, elle n’a pas été épargnée par le parangon de vertu qui, à plusieurs reprises, a souligné par écrit son péché mortel d’impudeur licencieuse et de fornication publique.
    
    Heureusement, il me monte pas à bord car il veut descendre et n’a pas vu que la cabine montait. D’ailleurs, qu’aurait à faire ce sycophante dans les sommets célestes, alors que le sac poubelle qu’il transporte est destiné aux enfers du dernier sous-sol ? Rien de rien ! Mais ce qu’il a vu, et agrandi ses yeux glauques derrière ses épaisses lunettes, n’échappera sans doute pas aux commérages qu’il répandra autour de lui. Raphaëlle hausse les épaules : elle s’en moque. Plus personne n’écoute ce triste sire frustré de n’avoir jamais tenu de femme entre ses bras.
    
    Tandis qu’après cette fâcheuse interruption la cabine reprend sa trop rapide ascension et que ma belle repose à nouveau sur ses pieds, derrière la robe retroussée mes doigts s’aventurent de plus en plus haut sur les cuisses, jusqu’à palper, sous les dentelles de la culotte fine, les globes de la douce callipyge. Les fruits sont fermes à souhait et se promettent succulents sous le suçon et autres mignardises, lorsque j’aurai le loisir d’y accéder à ma guise. Sans doute l’ai-je ...