Alain et Josée
Datte: 15/12/2018,
Catégories:
fh,
fplusag,
hsoumis,
fdomine,
humilié(e),
Oral
pénétratio,
fouetfesse,
voisins,
f+prof,
Auteur: Agerespectab, Source: Revebebe
... Alain.
— Quel Alain ?
— Alain Demaison.
— Mon Dieu !… Monte, deuxième étage à droite.
Sa porte est entrouverte, je toque et elle s’ouvre sur une jeune femme que je reconnais bien. Nous nous fixons sans mot dire, elle a un sourire en coin qui s’efface peu à peu, puis :
— Entre donc. Bonjour Alain. On se fait la bise ?
— Bonjour Josée. Comme vous êtes belle !
— Ben dis-moi ! C’est toi qui es un beau gaillard, aujourd’hui, comme tu as grandi, mais quel âge avais-tu donc quand…
Sa phrase reste en suspens, un frisson me parcoure l’échine.
— J’avais quinze ans, c’était il y a sept ans…
— Mon dieu !… Viens, entre donc, allons nous asseoir, j’arrive juste, je ne suis même pas déchaussée, excuse-moi, installe-toi sur le canapé, je te rejoins tout de suite.
Je suis tellement troublé que je ne vois rien du décor qui m’entoure. Je lui ai dit qu’elle est belle, mais ça n’est pas une flatterie. Elle était déjà très jolie voilà sept ans, elle a maintenant cette beauté épanouie que certaines femmes acquièrent avec la trentaine. Elle portait ses beaux cheveux brun foncé en queue de cheval, elle les a maintenant relevés en chignon. La voilà qui revient et s’assoit à côté de moi :
— Alors, raconte, que fais-tu maintenant, on se tutoie, tu es d’accord ?
Nous échangeons rapidement les principales nouveautés de notre vie actuelle, puis :
— Tu ne m’as donc pas oubliée, je vois… est-ce que ma leçon a porté ses fruits ? demande-t-elle avec un franc sourire, et moi ...
... je baisse la tête…
— Oh que oui, à un point que tu ne peux imaginer, c’est même la raison de ma visite de ce soir.
— Ah !…
Ses joues ont un peu rosies, nous nous fixons maintenant avec acuité.
— Oui, je ne parviens pas à me débarrasser de ce souvenir qui m’obsède, qui m’empoisonne la vie, je me suis résolu à prendre mon courage à pleines mains et à te demander de m’aider à exorciser ma honte…
— C’est à ce point…
Elle est songeuse, je la laisse réfléchir. Elle reprend :
— Écoute il est tard, demain samedi j’ai une rude journée à assumer, je te propose de te téléphoner demain soir, disons vers vingt heures trente, et de décider de la suite. Tu peux compter sur moi. Tu m’as d’abord fait craindre un désir de vengeance, mais je suis rassurée, maintenant. Tu viens me demander de l’aide, tu l’auras.
Le samedi soir, je n’ai pas quitté des yeux mon téléphone, et il a sonné à vingt heures trente-quatre.
— Viens me voir demain, vers midi trente environ, nous irons déjeuner ensemble et nous parlerons.
— D’accord, mais c’est moi qui t’invite. Est-ce que tu connais « La part des Anges » ?
— De nom, mais je n’y suis jamais allée. Tu vas me le faire découvrir.
— À demain, je t’embrasse.
— Moi aussi. À demain.
Nous avons délicieusement déjeuné à La Part des Anges, ce dimanche-là, tout en devisant légèrement, en évitant toute allusion à notre passé, dont il faut enfin que je parle.
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C’était donc il y a sept ans. J’étais un ado banalement ...