La boîte échangiste
Datte: 10/12/2018,
Catégories:
f,
ff,
fhh,
inconnu,
boitenuit,
fsoumise,
hdomine,
Masturbation
Oral
pénétratio,
fdanus,
journal,
Auteur: ChrisetPit, Source: Revebebe
... très classique : veste croisée et jupe droite au genou sur une blouse en soie vert d’eau, très sage, boutonnée jusqu’au cou. C’est un parti pris d’apparence sage et bourgeoise, c’est ce que mon intuition me dicte suivant le ton employé par Adrien.
Si je me suis trompée, eh bien, ce ne sera qu’une frustration de plus et je remonterai pour me changer.
Il est presque vingt-deux heures trente. J’arrête d’écrire. J’y vais. Souhaite-moi bonne chance !
Samedi 10 juillet – 3 h 30
Je ne pourrai pas m’endormir si je n’écris pas tout de suite ce que je viens de vivre.
Quand il m’a vue – à cette heure, nous étions seuls dans le hall – Adrien m’a détaillée de la tête aux pieds. Son sourire me rassure.
— Je ne vérifierai pas tes sous-vêtements. Je suis sûr que, comme pour tes vêtements, ton choix est excellent. Quand tu seras dans la voiture, tu mettras le bandeau. Tu ne dois pas savoir où l’on va. Allons-y.
Les yeux bandés, j’ai perdu la notion du temps, mais le trajet m’a paru assez long. Nous avons certainement circulé sur des petites routes de campagne car j’ai ressenti de très nombreux virages et beaucoup de cahots.
Après avoir roulé quelques instants sur des gravillons, la voiture s’arrête et Adrien me fait descendre et, me tenant serrée par le bras, il guide mes pas et me fait entrer dans un bâtiment silencieux. Au bout d’un instant, des talons résonnent et une voix féminine bien timbrée nous accueille :
— Ah ! Voici donc cette dame. Merci Adrien. Je ...
... vous l’emprunte pour la soirée… Allez, viens ma belle. Nous allons te préparer pour la fête.
Et elle m’entraîne dans ce qui me semble être un couloir assez long. Au loin, comme étouffée, j’entends de la musique entrecoupée d’applaudissements. Nous rentrons dans une pièce, elle me fait asseoir sur une chaise et me dit :
— Ah, je vois que tu t’es déjà maquillée. Je vais juste renforcer ton rouge à lèvre et te mettre une perruque pour te rendre méconnaissable. Je vois que tu as apporté des préservatifs, sage précaution. Je vais les faire distribuer… Tu sais pourquoi tu es là ?
Quand je lui dis que non, elle rit doucement puis reprend :
— Bon, c’est donc moi qui vais t’expliquer. Ce soir, c’est toi la vedette de la soirée. Tu vas être offerte aux invités qui sont déjà là. Robert va te présenter au public…
En me maquillant et en positionnant la perruque, elle continue de me décrire tout ce qui va se passer. Je suis trop anéantie pour réagir :
— il a osé me faire ça !, je n’écoute même plus la fin. C’est une sorte de zombie qu’elle entraîne vers ce qui me semble être une petite pièce à proximité de la salle. Là, c’est une voix mâle qui m’accueille :
— Bonjour beauté, moi, c’est Robert. Tout d’abord, que tout soit bien net : Es-tu d’accord pour être ici et acceptes-tu d’avance ce qui va t’arriver ?
Je suis vide, sans réaction, je hoche la tête…
— Bon, alors tu sais ce que tu dois faire. Dis-moi, comment tu veux qu’on t’appelle ? Pas ton vrai prénom, non, un ...