1. La délurée Justine est bonne à marier


    Datte: 08/12/2018, Catégories: f, fh, cadeau, Inceste / Tabou campagne, soubrette, cérébral, revede, init, exercice, portrait, Auteur: Cheminamants, Source: Revebebe

    ... bibliothèque, à l’autre bout du couloir, un livre sous son châle.
    
    — Qu’avez-vous coincé dans vos bras Justine ?
    — Un livre, monsieur Constantin.
    — Laissez de côté le « monsieur », je n’ai que quelques années de plus que vous et nous avons du cousinage en commun. Que lisez-vous d’intéressant ?
    
    Elle n’a qu’une idée, s’éclipser avec le roman pour échapper à cet interrogatoire car le sujet traité est des plus libertins. Elle essaye de s’en sortir au mieux :
    
    — Il n’a d’intérêt que pour moi. Bonne nuit, Constantin.
    — Faites-moi voir votre lecture, cela me plaît de connaître vos goûts.
    
    Sans attendre plus longtemps, il attrape le livre des mains de Justine très embarrassée et le feuillette en prenant tout son temps. Elle ne sait plus où se mettre, mais ne peut qu’attendre la fin du supplice.
    
    — Vous ne l’avez pas encore lu, mais savez-vous ce qu’il en retourne ?
    
    Sainte Mère ! le voilà maintenant bien décidé à la questionner, pense Justine très contrariée.
    
    — À peu près…
    — Alors cela ne vous dérange sans doute pas que je vous lise un extrait de« Margot la ravaudeuse » de Fougeret de Monbron, dit-il en la regardant d’un air sérieux.
    — …
    
    Il ne manque plus que ça ! qu’il en fasse la lecture, d’autant qu’il a certainement tout compris ! Mais elle présume qu’elle n’y coupera pas et suppose même à le voir sourire à présent qu’il prend un malin plaisir à la taquiner puisque après quelques secondes de silence, il poursuit :
    
    — Voyons voir ce que cette Margot ...
    ... sait faire d’autre, à part raccommoder les chaussettes… Voilà j’ai trouvé, celui-ci me paraît à la hauteur, dit-il le nez dans le livre :
    
    Puis il s’attarde encore sur quelques pages avec un sourire de plus en plus malicieux, avant de refermer le livre. Le voilà à présent à fixer Justine droit dans les yeux. Elle fait front et ne baisse pas la tête. Le silence est de plomb. Enfin il lui tend le livre et Justine s’en va aussitôt en longeant le couloir pour regagner sa chambre un étage plus haut, aussi tranquillement que s’il s’agissait d’un livre sur la broderie.
    
    Pourtant elle est bien chamboulée et troublée d’avoir vécu cela, consciente aussi qu’il ne la regardera sans doute plus jamais pareil.
    
    —oooOooo—
    
    Elle ferme sa porte et s’affale de tout son long sur le lit étroit, le livre toujours dans sa main. Puis, avec l’envie d’oublier l’incident qui la tourmente, elle se plonge dans la lecture et écourte sa nuit en s’abandonnant aux plaisirs qu’apporte le puits féminin. Mais elle est bien seule pour mouiller ses doigts de son liquide intime.
    
    Ses profondeurs reçoivent cette visite très régulièrement depuis déjà longtemps et elle multiplie ses fouilles exaltantes, inspirée par les passages les plus explicites des livres suggestifs sur les amours et la vie des sexes.
    
    Mais cette nuit pour la première fois, le visage de Constantin s’impose à elle lorsqu’elle fait entrer le manche de sa brosse à cheveux dans son antre pour parfaire sa jouissance. Surprise, elle arrête ...
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