La délurée Justine est bonne à marier
Datte: 08/12/2018,
Catégories:
f,
fh,
cadeau,
Inceste / Tabou
campagne,
soubrette,
cérébral,
revede,
init,
exercice,
portrait,
Auteur: Cheminamants, Source: Revebebe
... après ! On ira même en courant chez le maire pour faire immédiatement publier les bans, puis nous serons mariés par lui dans tout juste un mois. Là, tu ne vas pas me dire non, quand même !
— Monsieur le maire et personne d’autre, vraiment ?
— Tout juste !
— Alors comment feras-tu, puisque le fils Fortier, le Simon vient d’être élu maire pendant son absence. Tu veux me faire croire qu’il va revenir du Maroc où il effectue son service militaire, uniquement pour nous unir ! Tiens, voilà un homme bien de sa personne ! En plus, c’est le plus jeune maire de France, ce qui ne gâte rien.
— Greuuuuuu… Tu trouves toujours le mot pour me décourager Justine. Je préfère m’en retourner.
— C’est plutôt le mariage qui te décourage Hippolyte ! Et comme je n’ai pas d’amour pour toi, ce sera toujours non !
Sans rancune pour un sou, il a repris le chemin et Justine attend un peu avant de revenir au logis prêter la main pour le déjeuner.
—oooOooo—
Ce repas est un moment que Justine aime beaucoup, tout particulièrement quand arrive l’instant où la cloche sonne pour servir le café. C’est une tâche dont elle s’acquitte avec plaisir, puisqu’elle lui permet de faire des allers-retours des cuisines à la salle où est dressé le repas et de rester ensuite debout près du buffet. Elle aime beaucoup écouter tout ce qui se dit quand la famille est à table et observe à la dérobée le fils unique de vingt-huit ans.
Constantin est là, comme à son habitude et parle avec son père et sa mère ...
... des biens de la famille et de son inquiétude au sujet de la maladie des vignes. Puis monsieur Montfort aborde d’un air préoccupé le résultat des élections d’il y a trois mois qui ont divisé l’Assemblée nationale au sein de la toute nouvelle troisième République et des pensées plus libérales qui gagnent du terrain. Madame Montfort reste souvent en retrait des préoccupations politiques des hommes de la maison.
Constantin vit ici dans deux pièces qui lui sont réservées, au bout du couloir de droite au premier étage.
Justine l’aime bien car il l’a toujours traitée avec gentillesse et lui témoigne même quelques égards. L’année précédente, il fut le seul à lui offrir un cadeau pour son anniversaire à la fin juin. Il avait mis dans sa poche de veste une jolie brosse à cheveux dont elle se sert tous les jours, ainsi qu’un petit billet de bons vœux précisant que le présent venait de lui. Elle avait couru dans les couloirs, visité toutes les pièces jusqu’à ce qu’elle le croise pour le remercier vivement avec grande émotion et des effusions à n’en plus finir. Un bien bon souvenir, c’est vrai.
Le temps court vite à observer et à rêvasser de la sorte et elle se désole d’avoir à desservir le dernier plateau, ce qui la prive d’en apprendre un peu plus sur ses idées et ses goûts.
—oooOooo—
La fin de la journée se passe au mieux pour Justine qui vaque à ses occupations jusqu’au soir. Puis après le dîner, elle croise Constantin qui se rend chez lui, alors qu’elle sort de la ...