La délurée Justine est bonne à marier
Datte: 08/12/2018,
Catégories:
f,
fh,
cadeau,
Inceste / Tabou
campagne,
soubrette,
cérébral,
revede,
init,
exercice,
portrait,
Auteur: Cheminamants, Source: Revebebe
... explications. Les chaises et les fauteuils suffisent tout juste.
— Qu’avez-vous à dire Louis à propos de ce qu’on vient d’entendre ? interroge alors monsieur Montfort qui a retrouvé un peu de contenance.
Mais Justine qui se doit de le défendre et de protéger ce qui peut l’être, ne le laisse pas répondre :
— Si vous cherchez à savoir, il vous faut regarder ici ! Et voilà d’où viennent tous ces méfaits, dit-elle en désignant un livre relié posé sur le bureau de Louis.
— Je veux le fin mot de l’histoire ! s’exclame monsieur Montfort. Si vous voulez vous retirer ma chère amie pour ne point entendre ce qui va se dire, personne ici ne vous en voudra, précise-t-il à sa femme, lui témoignant de beaux égards.
— Rassurez-vous, ma place est ici ! croyez-le, mon cher mari.
— Alors Justine, qu’en est-il de ce livre ?
— Une pièce de théâtre de monsieur Martin Fontscontton qui parle d’un homme conquérant et de son approche délicate, alors que la femme n’a nulle envie de résister à l’appel de ses sens et ose réclamer bien plus que ce qu’il rêve de donner et de recevoir. Ce livre parle de l’amour, en avouant que les corps sont bien vivants et en demande de plaisirs. Rien de plus !
— Rien de plus… Rien de plus ! répète monsieur Montfort qui manque de s’étouffer à avaler de travers ce qui lui reste coincé dans la gorge.
— À présent, qui veut lire ce qu’il vient d’entendre ? pour confirmer que je n’ai ni tenté Louis, ni succombé.
— C’en est trop ! rétorque monsieur ...
... Montfort.
Il est temps que toute la vérité soit dite et madame Montfort réplique :
— Non ! Ce n’est pas de trop ! Nous devons contrôler, pour tenir nos engagements. Je lis et Louis me donne la réplique. Justine vous n’avez pas fauté, j’en atteste et nous vous rendrons justice.
— Ma femme, vous n’y pensez pas ! Qu’on jette ce livre qui vient de je ne sais où !
— De chez vous, monsieur mon mari ! Il est récent, écrit par un jeune auteur inconnu, mais plein de talent. Et donnez votre merci à Louis qui me prête son aide depuis deux mois. Sachez en plus que j’ai dû insister pour qu’il accepte d’aller au-delà de ce qu’il nomme la bienséance. Sans lui, il m’était impossible de trouver le ton qu’il faut pour les jeux de séduction et les plaisirs amoureux qu’un homme aime recevoir d’une femme.
— C’est une tromperie ! Mais pourquoi ? se lamente le mari.
— Il n’y a aucune tromperie dans tout cela ! Juste des mots et quelques explications, dans le seul but de vous préparer une surprise pour votre anniversaire, à vous mon mari ! Oseriez-vous me dire que vous n’aimez pas mes progrès ? Avouez donc que je réchauffe vos draps bien mieux qu’une bouillotte ! Mais je ne savais pas que Justine s’était impliquée pour que Louis révise, afin de me faire avancer plus vite.
— Madame, j’ai entendu Louis il y a un mois répéter la pièce à voix haute en passant bien tard le soir devant la bibliothèque alors que la maison était endormie. J’ai insisté pour savoir ce qu’il en retournait. La seule chose qu’il ...