L'amante religieuse
Datte: 07/12/2018,
Catégories:
fh,
religion,
campagne,
amour,
Oral
pénétratio,
confession,
Humour
initfh,
Auteur: Bouldegom, Source: Revebebe
... suis tout nu, à part mon tee-shirt !
— Moi, j’ai mes sous-vêtements et ma chemise de nuit, je sors deux secondes, tu peux mettre des sous-vêtements et une chemise de nuit.
Et elle sort. J’attrape vite mon slip et je l’enfile. Je ne vais tout de même pas mettre mon futal. Elle se fout de moi, avec sa chemise de nuit.
— Ça y est, je peux rentrer ?
— Si tu veux.
Elle entre, éteint la lumière et se glisse dans le lit, me tournant le dos.
— J’ai très peur, tu sais. Quand tu m’as soigné les pieds, c’était la première fois qu’un homme me touchait, depuis mon père.
En fait, elle tremble comme une feuille morte. Je ne peux m’empêcher de la serrer dans mes bras. Elle est toute raide (il n’y a pas qu’elle !) et chaude. J’essaye de ne toucher ni ses seins, ni ses fesses, ni son sexe, ni rien. Mais allez serrer une femme qui tremble sans rien toucher ! Après plusieurs longues minutes, elle commence à se détendre. Je ne sais pas quoi faire de mes mains. J’en ai une sous sa taille. L’autre se pose sur son épaule. Je crois que j’avais oublié la chaleur et la douceur d’un corps féminin. Mes mains immobiles parcourent en tout sens ces petits coins de toile, remparts et obstacles. J’essaye de ne pas trop appuyer mon sexe contre ses fesses, mais maintenant, plus calme, elle s’appuie contre moi. Que sait-elle du sexe des hommes ?
Au bout d’un quart d’heure peut-être, sans se retourner, elle me dit :
— Merci, tu es très gentil.
Elle se lève et sort sans autre bruit. Quel ...
... vide ! Pas moyen de m’endormir. Je reprends mon livre.
Le lendemain, au retour de la balade devenue quotidienne, l’orage gronde. Il fait bizarrement sombre et des rafales agitent les mélèzes. Je lui demande si elle veut un livre sur la sexualité. Elle répond :
— Non, tu m’apprends.
Je lui donne quand même le (très) vieux guide Marabout qui traînait au grenier. Le soir, je lui chante en anglaisSuzanne de Léonard Cohen. Je ne sais pas si elle comprend l’anglais, mais son sourire amusé lorsque je chante :
Ce soir, je me suis couché avec mon slip et mon tee-shirt. Elle vient presque une heure plus tard qu’hier.
— J’avais honte et peur de te déranger.
Elle éteint et entre dans le lit. Elle me fait face. Après un long moment, sans bruit et sans contact, sa main vient timidement caresser mon visage.
— Touche-moi doucement…
J’avance la main à tâtons et je lui caresse la joue et les cheveux. Elle frémit et respire fort. Elle se rapproche de moi. Je sens son souffle tout près sur ma joue.
— C’est difficile… Serre-moi…
Je la serre tout contre moi. Elle doit sentir nettement ma verge bandée, comprimée dans le slip, contre son ventre. Elle ne dit rien. Elle se love contre moi et se remet à trembler. Je ne peux que l’enfermer dans mes bras. Je ne sens pas d’attache de soutien-gorge. Quand elle se détend, elle me fait un timide baiser sur la joue, bien près de la bouche.
— Touche-moi…
Quelle volonté ! Bien qu’à chaque contact elle se raidisse, elle repart ...