1. Solenn, Philippe, les cerfs-volants et la tarte aux pommes


    Datte: 30/11/2018, Catégories: fh, fhhh, couple, couplus, inconnu, vacances, plage, douche, revede, Oral pénétratio, double, Partouze / Groupe fsodo, exercice, portrait, occasion, extraconj, Auteur: Cheminamants, Source: Revebebe

    ... vide de ce bien-être furtif et j’ai froid. Sans rien dire il me prend dans ses bras, comme s’il comprenait. Je pleure.
    
    — Laisse-toi aller tout contre moi, tu n’as rien à craindre. La vie c’est comme une grande corde de cerf-volant qu’on tient du mieux qu’on peut malgré les coups de vent, mais il arrive un moment où il faut l’amarrer solidement et tout lâcher pour arriver à regarder le cerf-volant d’un peu plus loin.
    — Tu as raison. J’ai accroché ma corde ce matin à la porte de ma maison et j’ai laissé Daniel seul avec son manque d’envie de moi.
    — Chuttttt…
    
    Nous restons comme cela, enlacés, sans un mot, debout sur la plage, au milieu d’une foule qui n’existe même plus. Combien de temps, je n’en sais rien, mais je reprends pied lorsqu’il me dit :
    
    — Je ne sais pas pour toi, Solenn, mais j’ai une faim de loup et un petit café bien serré me ferait le plus grand bien.
    — Bonne idée. Je te suis ?
    — J’y compte bien, jolie dame !
    — Jolie ?
    — Plus que ça ! Et aucun de mes amis ne te dirait le contraire. Tu n’as pas vu de quelle manière ils te regardaient ?
    — Non, je n’ai pas fait attention.
    — Alors il te suffit de me croire. Il y a un café sympa dans la rue de l’Impératrice, pas loin d’où on s’est rencontré. On y va ?
    — Oui, je te suis, séduisant monsieur.
    
    Il n’a rien dit, mais l’air entre nous s’est chargé d’une poussée de testostérone et la magie des phéromones opère. Ma peau frissonne. Pas besoin de tricher, il me plaît.
    
    —oooOooo—
    
    Dans le petit bistro, nous ...
    ... sommes face à face, installés dans le coin le plus discret. Sur la table, il pose une part de tarte aux pommes en me disant :
    
    — Je te l’ai promis, tu te souviens ?
    
    Je ris de bon cœur. Il me caresse les doigts après avoir poussé nos tasses de café tout juste servis. Je n’enlève pas mes mains, oh non, surtout pas. Je soupire d’aise. Puis il se rapproche de moi, me prend le visage et ses doigts me chauffent les joues, tendrement. Il se penche pour m’embrasser, mais il semble attendre que je lui dise oui, sa bouche à quelques centimètres de la mienne. Alors je m’accroche à ses épaules et je l’attire vers moi. J’ai passé l’âge des petits patins timides et malhabiles. Et les grosses pelles qui remplissent la bouche avec des roulements de langues « mécaniques » ne m’excitent pas vraiment. Je préfère un baiser voluptueux, les lèvres qui se frôlent et se découvrent longuement.
    
    C’est à peine audible, mais il gémit sous la caresse mouillée de ma langue qui glisse suavement d’une commissure de ses lèvres à l’autre, puis je fais le chemin inverse avec de tendres et petits mordillements pour lui donner envie de recevoir encore plus. Au troisième passage, je m’arrête au milieu de sa bouche et je pince une à une ses lèvres avec finesse et habileté jusqu’à l’exciter au point de lui donner envie de s’emparer de mes lèvres. C’est ce qu’il fait, mais avec la même délicatesse et je laisse enfin sa langue entrer en moi et me conquérir. Nous nous embrassons avec sensualité, nous délectant ...
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