Solenn, Philippe, les cerfs-volants et la tarte aux pommes
Datte: 30/11/2018,
Catégories:
fh,
fhhh,
couple,
couplus,
inconnu,
vacances,
plage,
douche,
revede,
Oral
pénétratio,
double,
Partouze / Groupe
fsodo,
exercice,
portrait,
occasion,
extraconj,
Auteur: Cheminamants, Source: Revebebe
... méchant.
Puis je m’adresse à eux tous pour que les choses soient claires :
— Messieurs, je suis là jusqu’à dimanche pour une cure de bien-être. Et mon premier plaisir, ça été de croquer dans une tarte aux pommes. Vous imaginez un peu que ça fait des années que je n’en avais pas mangée pour ne pas prendre un gramme ! Mais c’est grâce à elle que nous nous sommes rencontrés Philippe et moi et on ne va pas se quitter pendant tout le festival. Mais pas question qu’il vous lâche, rassurez-vous et tout ce qu’il aura à faire avec vous, il le fera.
— Jolie dame, on vous adopte ! Vous faites partie de notre bande à présent. N’est-ce pas Philippe ?
— Merci les gars, je n’en attendais pas moins de vous.
Je rajoute ravie :
— Merci pour le« jolie dame » !
— Sincère, vraiment. Pas possible de penser autrement, vous êtes une très belle femme.
Dans un brouhaha pas possible, tous donnent leur avis, s’entrecoupant la parole, à celui qui sera le plus explicite sur le sujet. Je n’en reviens pas, mais je fais cesser les appréciations hautement positives :
— Stop ! Je vous crois !
Philippe les a laissés dire et m’a observée. Il est visiblement ravi de l’impact que cela va avoir sur l’image que j’ai de moi. Il n’a pas tort, ça me fait le plus grand bien. Il propose que nous rejoignions le restaurant avant qu’il n’y ait trop de monde. Tous sont d’accord. La pizzeria, ça me va ? Oui, très bien, d’autant qu’il y a toujours quelques salades qui feront très bien mon affaire. Pas ...
... de pizza, de pâtes à la bolognaise ? Nonnnnn ! Tu es sûr ? Ouiiiiiii !
—oooOooo—
Nous arrivons. Dix avec moi, ça fait beaucoup. Le serveur a l’habitude, il rapproche les tables au fond de la salle. Super, on sera vraiment bien. Les hommes me proposent le milieu de la tablée, face à la salle pour profiter de la vie du restaurant.« Sympa, merci. ». Philippe range son didgeridoo le long du mur et prend place à côté de moi.
Tranquilles, oui, si on veut. Enfin pas trop. Les copains de Philippe se montrent curieux. Je ne réponds pas tout d’abord et lui ne sait pas quoi dire. Alors j’y vais franco, sans détour, ça va les calmer, j’en suis sûre :
— Je suis partie ce matin de la maison en colère contre mon compagnon, ou plutôt choquée. Il m’a littéralement tâté les parties féminines de mon corps en me reprochant d’avoir grossi de dix kilos et de ne plus être à son goût. D’après lui, s’il n’a plus de désir, c’est que je ne suis plus« bandante ». Je suis ici pour prendre de la distance, réfléchir et chercher des réponses. Philippe m’a surprise en train de fulminer contre Daniel et je n’ai pas résisté à son approche stratégique.
Un silence s’ensuit, pas pesant, bien que… De l’embarras, de la gêne, je n’en sais trop rien et je n’ai pas envie de leur demander. Sauvée par le service ! Nos commandes sont là. La salade, c’est pour moi. Tous les autres, des pizzas. Ça sent bon. Je crois que je m’en suis sortie et qu’ils sont passés à autre chose. Eh bien non ! Il y en a un qui ...