Les meilleures choses ont une fin
Datte: 11/02/2018,
Catégories:
fh,
ff,
Humour
fantastiqu,
Auteur: Jeff169, Source: Revebebe
... pénétrée. Et puis, c’est bien la peine de vivre cette expérience pour en rester là.
On a maintenant les mains chaudes, depuis le temps qu’elles se tripotent. J’en serre une dans les miennes, joins ses cinq doigts en pointe, comme on demandait aux élèves, en des temps anciens, de tendre les doigts afin qu’ils prennent un bon coup de règle sur ceux-ci. Je les tiens orientés vers moi, les observe, puis, avant de m’approcher pour les baiser, je regarde Laurence, pour voir si elle comprend mon manège. Elle semble comme retenir son souffle, je vois ses narines qui frémissent et son regard qui se trouble – on pense la même chose – ça la met dans un drôle d’état.
Elle me regarde d’un air fasciné, alors que je continue à jouer avec ses doigts. D’un même mouvement, je baisse la tête et approche sa main vers ma bouche. J’englobe les doigts de mes lèvres pulpeuses, les humecte de la langue, puis les serre un peu, résiste, tout en tirant sa main vers moi, comme voulant forcer le passage à l’intérieur de la bouche. Je me prête ainsi à penser que ces doigts ne vont pas glisser sans peine. Ensuite, brutalement, j’enfourne les doigts plus profondément, en ouvrant la mâchoire, desserrant mon étreinte et libérant le passage dans la bouche béante.
Je ne cherche pas ses yeux, pour qu’aucun regard n’interfère avec notre manège. Puis, il faut bien arrêter un moment, je retire sa main, et de la même façon que lorsque c’était rentré, la bouche s’oppose au mouvement par un effet de succion ...
... tout en serrant à nouveau ses doigts de mes lèvres. Un légerschlip bruite doucement l’affaire et nous éclatons de rire toutes les deux, bien contentes de notre manège.
On sait bien ce qu’on fait. J’ai envie pour cette nuit de cette façon. Ce qui me plait, ce n’est pas tant qu’elle accède à ma demande, mais plutôt que cette idée semble la mettre dans un état d’excitation avancée.
Les chocolats chauds arrivent. Heureusement que nous sommes planquées au fond du bar pour se livrer à ces petits jeux indécents. Ça sent fort le chocolat et ça me rappelle comment les odeurs de la nuit dernière nous ont enivrées.
Le temps d’agiter nos petites cuillères dans les bols, voilà qu’à son tour elle me prend la main pour jouer avec. J’ai comme une moiteur dans le dos maintenant qu’il commence à faire chaud. Elle approche ma main, pour engloutir le pouce et le sucer longuement.
— Qu’est-ce que tu as envie de faire pour ce soir ? elle demande.
— Je me cocoonerais bien au chaud avec toi, à moins que tu préfères sortir ?
— Oui, non. Oui, au chaud toutes les deux, ça caille vraiment trop. On va lire des BD sous la couette. J’ai toujours pas envie de cuisiner, des pâtes ça t’ira ?
— Oui c’est parfait, je finis, alors qu’elle a gardé ma main prisonnière dans la sienne.
Voilà qu’elle reste songeuse un moment. Moi aussi, je pense à ce week-end prolongé qui passe si vite. On sirote toutes les deux nos chocolats par cuillerées, j’aime bien quand ça dure longtemps, elle aussi.
Pour ...