Le commencement de la fin (ou le contraire)
Datte: 21/11/2018,
Catégories:
fh,
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Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
Oral
pénétratio,
fdanus,
fsodo,
portrait,
Humour
Auteur: XXL, Source: Revebebe
... Avec son cou puissant et sa largeur d’épaules, on pouvait l’imaginer en première ligne… au rugby ! Quand elle gravit les marches de la maison, sa veste ouverte me permit d’apprécier une animation fort sympathique de ses seins, pas trop prisonniers du soutien-gorge, ma foi.
La famille Laforge habitait la dernière maison de ma rue, juste avant le cimetière. Le petit Fernand (une tête de moins que son épouse) était un passionné de jardinage. Il se faisait un peu d’argent en vendant des plants de tomates ou toutes sortes de variétés de salades à repiquer. C’est comme ça qu’on avait sympathisé car il me prodiguait aussi de très bons conseils pour mes plantations. Le service que la famille Laforge me demandait me fut révélé dans le salon où l’on s’était installé. Il me posait problème : le service à rendre me bousillait une journée complète et m’obligeait à me lever à des heures impossibles. Il fallait les conduire à l’aéroport de Roissy pour qu’ils embarquent à destination du Canada. Leur fils unique les y invitait quinze jours pour qu’ils découvrent sa copine et le Québec où il vivait depuis deux ans. Fernand ne se sentait plus capable de prendre l’A1 puis le périphérique (trop de cinglés inconscients), et Jocelyne tenait absolument à ce que je les chaperonne dans l’aéroport car c’était la première fois que le couple prenait l’avion.
— Je suis désolé, Jocelyne. Vous êtes tous les deux bien gentils – et moi aussi d’ailleurs – mais ça va pas être possible. Faudra trouver ...
... quelqu’un d’autre ; vous avez presque deux mois pour le trouver, non ?
— J’ai déjà épuisé toutes les solutions, Pierre, et vous êtes vraiment notre dernier recours… Je suis prête à tout pour que vous acceptiez !
Joignant le geste à la parole, Jocelyne commença à déboutonner son corsage, par le haut. Je l’arrêtai au moment où les broderies du soutien-gorge émergeaient.
— Je ne demande quand même pas un tel sacrifice ; je vais trouver un autre arrangement pour que vous ayez la conscience tranquille si vous tenez vraiment à me remercier.
Très pragmatique, je proposai donc à Jocelyne d’assurer mon repassage jusqu’en fin d’année, ce qui me libérait d’une corvée horrible pour quelques mois.
Affaire conclue.
Je me levai pour signifier la fin de notre entretien ; elle aussi en reboutonnant lentement son chemisier.
— Vous savez, Pierre, que vous m’avez profondément vexée ? Je ne suis quand même pas si moche que ça pour que vous refusiez mes avances ; c’était de bon cœur en plus, et pas vraiment un sacrifice pour moi. Après 35 ans de mariage et la routine conjugale mortelle, je m’étais dit qu’une petite parenthèse coquine dans ma vie me ferait le plus grand bien, et j’adore vos grosses moustaches à la José Bové. Depuis que vous êtes séparé de votre épouse, je vous voyais si désemparé que je voulais vous apporter, disons… du réconfort. Vous ne voulez pas essayer ? Seulement aujourd’hui… Après, je ne vous demanderai plus rien, je vous le promets ; ce sera notre petit ...