1. Le commencement de la fin (ou le contraire)


    Datte: 21/11/2018, Catégories: fh, fplusag, hagé, fagée, frousses, inconnu, grosseins, groscul, poilu(e)s, lunettes, vacances, plage, campagne, voyage, collection, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme Oral pénétratio, fdanus, fsodo, portrait, Humour Auteur: XXL, Source: Revebebe

    ... qu’elle avait fait une grosse bévue : son homme lui avait bien menti sur sa fausse partie de pêche, mais c’était pour la ménager car il devait passer un IRM ; et comme il ne voulait pas la paniquer sans avoir le résultat, le brave homme avait menti sur l’objet de son absence. Elle me fit jurer de ne jamais dévoiler à qui que ce soit notre fornication de la veille.
    
    J’étais quand même plus serein quant à la perception, par une femme, de mon visage.
    
    Dans la foulée de cette bonne nouvelle, je passai chez ma coiffeuse. Mes cheveux descendaient sous le col de mes chemises et frisaient par-dessus mes oreilles. C’était inesthétique et cela faisait négligé. C’est en demandant à la reine des ragots du village et de la coupe au rasoir si je n’avais pas trop de cheveux blancs que je reçus le coup de Jarnac :
    
    — Tu n’as pas trop de cheveux blancs ; par contre, tu as un commencement de tonsure qui s’est nettement agrandi depuis la dernière fois.
    
    Quand j’aperçus le trou de ma chevelure dans le miroir qu’elle tenait à bout de bras derrière le sommet de mon crâne, je fus anéanti : la rondelle de peau nue était de la taille d’une tasse à café. Peut-être que je m’étais déjà fait à l’idée de vieillir, avec l’histoire des poches sous les yeux ? Enfin, toujours est-il que je repris le dessus assez vite. Il y avait tant de gens, bien plus jeunes que moi, qui souffraient dans leur chair : je n’allais pas m’apitoyer sur mon sort pour des cernes sous les yeux et une tonsure naissante ...
    ... !
    
    Je désherbais mon parterre de géraniums devant chez moi. L’ancienne – mais rutilante – Mercedes des Laforge passa devant la maison alors que je finissais mon nettoyage. Elle s’arrêta en douceur avant de faire marche arrière et de se garer devant chez moi. La tête dégarnie de Fernand émergea de la vitre avant.
    
    — Salut, Pierre ; j’aurais bien voulu m’occuper aussi de mon jardin, mais on était invité au vin d’honneur d’un mariage et Jocelyne a tenu absolument à assister à la cérémonie religieuse. Je profite de l’occasion pour te demander quand est-ce qu’on pourrait se voir, car on a un service à te demander.
    — Pourquoi pas tout de suite ? J’ai fini mon boulot.
    
    Après un bref échange avec son épouse, Fernand m’informa qu’il m’envoyait « Le Chef » car il voulait finir de repiquer ses poireaux pour qu’ils profitent de la pluie prévue en fin de journée. Jocelyne sortit de la voiture, toute endimanchée. Elle s’était mise sur son 31 : son ensemble veste tailleur, vert clair, était cependant mal assorti à la couleur de ses cheveux raides, tirés en arrière et teintés d’un étrange jaune, tirant sur la couleur des frites un peu trop dorées. Ses lunettes en écaille satinée, son rouge à lèvres magenta et le fond de teint généreusement étalé pouvaient – de loin – la faire paraître plus jeune ; mais Jocelyne était à peu près de mon âge. Son mari, par contre, approchait allègrement de la soixantaine. Comme elle était grande, son fessier impressionnant n’enlaidissait pas sa silhouette. ...
«1...345...10»