La libertine
Datte: 16/11/2018,
Catégories:
ff,
fplusag,
voyage,
voiture,
autostop,
train,
vengeance,
dispute,
nopéné,
init,
portrait,
initff,
occasion,
Auteur: Ortrud, Source: Revebebe
... bouche pendant qu’ils s’insèrent entre les fesses pour chatouiller la rosette soudain autorisée.
Mademoiselle est sur le point de perdre son contrôle ; cette fille, qui devait être l’exutoire de sa colère devient une redoutable amante. Elle se laisse aller pour sentir monter les spasmes, modestes, qui la secouent. Un plaisir de rencontre, un déjeuner de soleil.
— Merci, tu m’as bien sucée, tu es un amour.
Nadine est déjà dehors, à remonter sa culotte, reboucler son pantalon et prendre son sac, tout en vacillant. Elle a tiré un coup, avec une fille.« C’est fini, laisse-moi ».
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Madame a du retard, elle presse l’allure. Madame descend de son taxi, paie, passe au guichet retirer sa réservation téléphonique, s’engouffre dans le TGV.
À Paris-Lyon, elle ne fait que changer de quai, elle monte in extremis dans le rapide un peu antique, maintenant, et soupire d’aise dans le compartiment que lui désigne l’employé.
oooOOOooo
Mademoiselle pile devant la maison, la voiture est dans le jardin, donc Madame est encore là, elle sonne, re-sonne, sonne encore, les volets sont fermés, le portail verrouillé. Elle est partie où, cette vieille vache ? Qu’est ce que je fais, je l’attends ? Et mes affaires ? Zut, la nana, elle a gardé ma culotte, elle m’a pissé son plaisir dessus et ça sert à rien. Bon, reste plus qu’à rentrer chez papa-maman
oooOOOooo
Nadine marche encore un peu, rêvasse et décide de s’arrêter pour dormir dans un petit hôtel sans luxe. Elle ...
... occupe une chambrette et sourit en se déshabillant, après tout c’était un bon moment, peut-être un peu rapide. Dans sa poche de pantalon, un contact mousseux, la culotte de Mademoiselle, tiens, au fait comment s’appelait-elle ? Sans réfléchir, elle plonge son nez dans le sous-vêtement et le trouve… agréable.
oooOOOooo
Madame se déshabille lentement, pendant que la cadence de roulage augmente, avec le balancement indispensable des grands voyages. La paix de la solitude provisoire descend en elle. En kimono, elle se glisse dans les draps, ferme les yeux et glousse :
— Et si cette petite dinde revenait ? Eh bien, elle n’a qu’à se tripoter toute seule !
Ce qui suffit à la rendre sereine. Elle n’a pas de théorie sur les femmes, elle revendique seulement de les détailler, de les consommer, et de les garder tant qu’elles ne lui opposent pas un système. Madame est une libertine, et cet adjectif lui convient parfaitement jusqu’au premier arrêt du train.
Un coup à la porte qui s’ouvre tout de suite, et laisse passer une jeune femme qui rougit :
— Pardon, je vous dérange, mais je crois que j’occupe le deuxième lit.
Protestations, amabilités, on est entre personnes de bonne compagnie. Coralie est une jeune mariée qui va rejoindre son époux ingénieur en Italie, oui, savez-vous, il travaille sur les marées de Venise, mais comme c’est intéressant, ah oui, sauver cette merveille, quelle motivation.
Les yeux de Madame pétillent, elle veut tout savoir, elle demande, ...