La libertine
Datte: 16/11/2018,
Catégories:
ff,
fplusag,
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initff,
occasion,
Auteur: Ortrud, Source: Revebebe
... chercher cette zone mythique et bien réelle qui lui fait ouvrir grand les jambes, jusqu’à ce que Mademoiselle plonge entre les cuisses, se soude à la vulve, se gorge de cette odeur de femme grasse et transpirante, s’en macule le visage en le frottant de haut en bas, s’en sature jusqu’à ce qu’un cri libère sa proie qui lui fait pleuvoir dessus la preuve de son plaisir.
Mademoiselle n’a pas besoin de plaisir, elle joue la satisfaction vaniteuse– « C’était bon, très-très ? » – sans avoir de réponse articulée. Nadine ne peut qu’approuver en silence, elle est trempée, respire rapidement, n’ose pas sourire, sent encore son ventre agité de vagues mourantes et laisse s’écouler d’elle ce qui l’a désignée à la malice de Mademoiselle.
— Je crois que je suis heureuse d’avoir fait ça avec toi, Nadine, tu es vraiment une fille de qualité. N’aie pas honte, moi, je suis vraiment contente, même si je ne suis pas payée de retour. Tu oserais me toucher ? Je suis saine, tu ne risques rien.
Elle ouvre ses jambes, montre sa fente, en y portant deux doigts qui révèlent sa chair intime comme ils ont révélé celle de Nadine qui regarde, complètement en déroute. D’un coup, elle sent cette odeur de femme chaude, comme un aphrodisiaque, elle se rend compte de sa défaite et de sa satisfaction. Presque en hésitant, elle avance la main, la pose sur la cuisse de Mademoiselle et la trouve douce, plus que ce qu’elle a connu, plus que sa propre chair, et repassant sa main au même endroit, elle ...
... agrandit le domaine de son contact jusqu’à frôler la petite toison, puis la chair tendre.
Mademoiselle bécote dans le vide, dit des petites choses insignifiantes et décisives. Nadine ferme les yeux et franchit le millimètre décisif en portant ses doigts sur le sexe de sa compagne. Oh, toucher un sexe de femme, elle ne l’aurait jamais imaginé comme ça, la chair cède sous le doigt, pas de dureté, pas d’angles vifs, seulement, cette humidité grasse et odorante. Elle ne sait pas s’y prendre et caresse un peu au hasard, surprise de découvrir le dessin des nymphes leur élasticité, et l’entrée du chemin du plaisir. Elle est surprise de ne sentir qu’une toute petite éminence à la place du clitoris, le cherche presque, et ne comprend qu’elle est au but qu’en sentant une contraction de sa partenaire.
— Oui, tu y es, là, tu peux me toucher comme ça, lentement, je suis sensible, mets un doigt dans mon vagin.
Elle suit les instructions dites à mi-voix. N’arrive pas à comprendre que ce sont ses doigts qui disparaissent dans le sexe de Mademoiselle, puis réapparaissent dans une alternance qu’elle ne se souvient pas avoir créée. Elle branle une fille, elle la baise.
Des petits bruits liquides achèvent de la fasciner. Ses doigts libres sentent la fente des fesses et se posent sur une ouverture défendue. Elle laisse faire et se prend à vouloir faire jouir. Alors, elle se laisse choir sur le plancher et remonte son visage vers le sexe toujours investi, où ses doigts cèdent la place à sa ...