La rencontre
Datte: 16/11/2018,
Catégories:
fh,
hagé,
fagée,
cadeau,
caférestau,
amour,
fsoumise,
hdomine,
noculotte,
BDSM / Fétichisme
fdanus,
jeu,
init,
Auteur: Bruno, le conteur, Source: Revebebe
... midinette.
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Le samedi à dix-neuf heures trente, l’interphone sonne.
— Pierre.
— Je vous ouvre, montez… Désolée, je suis en retard.
Sortant de la douche, je l’accueille en peignoir.
— Je n’aurais pas dû vous laisser si longtemps sans nouvelles, me dit Pierre.
— Tout à fait ; vous êtes un vilain garçon.
— C’est pour me faire pardonner.
Il me tend une boîte plate, assez large, allongée. Avec un gros nœud en Bolduc : des chocolats ?
Je pose la boîte sur la table, ôte le ruban et soulève le couvercle. J’écarte le papier de soie. Je reste bouche bée. Je lève les yeux vers Pierre :
— Vous êtes fou !
— Ah… Vous n’aimez pas la couleur… Vous m’aviez dit aimer le rouge.
— Oui, oui. Mais c’est tellement… déconcertant.
Je baisse à nouveau les yeux. La boîte contient une superbe parure rouge : un soutien-gorge à coque, avec un motif floral en dentelle, un serre-taille à jarretelles, et deux culottes : une très large et très enveloppante culotte italienne, puis une culotte de forme plus classique, toutes les deux en dentelle.
Pour accessoiriser le tout, deux paires de bas Cervinho à couture.
— C’est trop beau… Comment vous dire merci ?
— Facile : essayez cet ensemble et montrez-moi comment il vous va.
Je me réfugie dans ma chambre. J’enfile la grande culotte. Impeccable, c’est ma taille ; et quel confort ! Mais je l’ôte pour essayer le reste de la parure. J’ajuste le serre-taille, je glisse les bas sur mes jambes et les agrafe. ...
... Par-dessus, je passe la culotte classique.
Pour finir, j’emboîte mes seins dans le soutien-gorge. Maintenant, je dois sortir devant un homme, en petite tenue, pour la première fois depuis ?
Je pousse la porte et je m’avance.
Pierre pousse un « Oh ! » admiratif.
— Mais… ajoute-t-il.
— Mais quoi ? fais-je, inquiète.
— Pour défiler en dessous, c’est mieux de mettre des talons.
Juste à ma droite, il y a le placard à chaussures. Je me penche et farfouille à la recherche de mes escarpins. Je trouve enfin mes talons de huit centimètres.
Pendant cette recherche, Pierre n’a rien perdu du spectacle de ma croupe exposée à travers la dentelle de la culotte. Je me redresse, et je chausse mes talons.
— Tournez-vous, s’il vous plaît, dit-il.
Il met un genou au sol et réajuste la couture de mes bas au milieu de mes mollets. Cette caresse me rappelle celle, fugitive, de notre première rencontre. Et remontant ses mains sur mes cuisses, il procède au même ajustement. En plus de ses mains, je sens son souffle sur mes jambes, au-dessus de la lisière des bas. Je frissonne, mais pas de froid.
Il se relève, rompant le sortilège.
— Maintenant, regardez-vous dans le miroir.
Je ne me reconnais pas dans l’image que me renvoie la glace. Est-ce moi, avec cette taille étranglée et ce cul cambré et rebondi, ces cuisses et ces mollets tendus ? Quant à ma poitrine, elle et magnifiée par les coques du soutien-gorge.
Je me tourne et me retourne devant le miroir, heureuse de ...